La reine des fourmis
Datte: 09/07/2021,
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... yeux. Et cette perspective l’excite encore plus : l’attente des mâles en chasse et le désir qui va les submerger en découvrant ce gibier rare. Elle, pas une vulgaire hardeuse qui fait un extra pour mettre du beurre dans les épinards. Ils vont être surpris, les gros bras, elle le pressent. Combien seront-ils, au fait ? Ses yeux se sont progressivement habitués à l’obscurité. Le halo verdâtre des blocs de secours est insignifiant mais le jeu n’aurait aucun intérêt si on y voyait bien. Le magasin est immense, elle peut durer longtemps, cette traque. Où pourrait-elle se cacher ? Sous un rayon ? Bof. Dans un placard ? Nul. Dans une cabine d’essayage ? Entrez, c’est ouvert. Dans un étal de fruits ? Pourquoi pas dans les cerises ? Elle n’a aucune idée. D’ailleurs elle n’a jamais réfléchi à la question, cette gourde. Elle n’a plus qu’à fureter avant qu’ils arrivent. Elle entame sa prospection et se dit que décidément, ça commence mal : dans la pénombre, ses talons résonnent maintenant de mille diables. Pas besoin de la chercher, il suffit de l’entendre pour savoir où elle est ! Elle se déchausse, prend ses escarpins à la main et reprend sa marche. Mais très vite, elle ne supporte pas le contact dur et froid du carrelage, sans compter qu’elle peut se blesser. Elle se maudit de ne pas avoir pensé à ce détail et elle n’a plus le temps de chercher des ballerines ou quoi que ce soit. Elle voulait des talons aiguilles pour être encore plus provocante, et voilà où elle en est. Elle se ...
... rechausse et marche à petits pas, le plus discrètement possible. Le plus haut possible : c’est là qu’il faut qu’elle se cache. Voir sans être vue. Mais où ? Escalader un rayon n’est pas une mince affaire, elle risque de tout flanquer par terre et elle avec. Elle a une idée. Tout à l’heure, au fond du magasin, elle est passée devant des packs de bouteilles d’eau empilés sur des palettes. Elle s’y dirige à tâtons quand elle entend des bruits à l’autre bout du magasin. Des bruits de pas tranquilles de veilleurs qui entament leur ronde. Son sang ne fait qu’un tour. Instinctivement, elle baisse la tête et accélère le rythme. Elle y est enfin. Elle passe derrière les palettes. Heureuse surprise : il y a un chariot élévateur. Elle grimpe dessus, réussit à poser le pied sur le bord de la palette la plus haute, se hisse sur le dernier pack de bouteilles enveloppé d’une bâche tendue en plastique. Pour une fois, ses escarpins pointus qui crèvent l’emballage pour faciliter son ascension lui servent à quelque chose. Arrivée au sommet, elle rampe et regarde en bas. Elle n’y voit pas grand chose mais, à vue de nez, elle est bien à trois mètres de hauteur. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est dans une position des moins confortables, ni accroupie ni tout à fait à quatre pattes. Elle n’a plus qu’à attendre et à observer. Elle se dit qu’ils ne la croiront pas assez maligne pour se planquer là où elle est. Le cœur battant la chamade, elle tend l’oreille. Elle a du mal à compter les bruits ...