La reine des fourmis
Datte: 09/07/2021,
Catégories:
fh,
fhhh,
couleurs,
extracon,
inconnu,
copains,
groscul,
magasin,
caférestau,
boitenuit,
anniversai,
collection,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
strip,
Oral
légumes,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fdanus,
fsodo,
init,
portrait,
initiatiq,
initfh,
bourge,
... fesses, la tête dans les épaules. Il occulte le peu de lumière qui filtrait, c’est un bon point pour elle. Il tourne les épaules et s’apprête à faire demi-tour, puis il se ravise et revient. Cette fois il s’engage dans le couloir, lentement car il n’y voit rien, mais elle en est certaine : il la sent. À la fois l’odeur d’une femme apeurée et celle d’une femelle en chaleur. Elle pourrait reculer et fuir à toutes jambes mais elle préfère rester là. Parce qu’il ne lui servirait à rien de courir. Ils se lanceraient à ses trousses et ce n’est pas du tout ça qu’elle recherche. Eux non plus, sans doute. Et puis, en vérité, elle les attend depuis qu’elle a mis les pieds dans cet hypermarché désert. Ce qui va arriver, elle le sait, mais elle en ignore les modalités. Des pensées fugaces se télescopent dans sa tête. Elle est à la fois gibier pris au piège et prédateur qui attire sa proie. Insecte pris dans la toile d’araignée et mante religieuse. Il s’est à nouveau arrêté, à mi-chemin. Il risque un pas devant lui, puis un autre. Maintenant il la devine : ses cheveux tirés en arrière, ses boucles d’oreilles, ses bras qui enlacent ses genoux. Il ne sait pas encore qu’elle est nue tant elle est repliée sur elle-même. Il s’approche encore, ses mollets touchent ses bras. Sa gorge se noue, elle déglutit à grand peine. Elle entend son souffle rauque, sent son odeur musquée. Il aperçoit ses genoux qui bloquent ses épaules, pas encore ses seins. Leurs positions dans cette obscurité ne laissent ...
... à aucun d’eux une grande marge de manœuvre : elle accroupie, lui debout, plaqué contre elle, dans cette espèce de corridor qui les neutralise. Il ne sait pas quoi faire, pris au dépourvu autant qu’elle. Elle doit agir sans attendre. Ses doigts tremblants tâtonnent sur le pantalon, remontent vers l’entrejambe, effleurent sa bosse. En même temps qu’elle ferme les yeux à ce contact, il a un petit mouvement du bassin en avant. Il veut qu’elle le suce tout de suite ? L’entrée en matière n’est pas originale mais elle obéira de toute façon. Soumise elle veut être, soumise elle sera. À condition d’être à l’aise pour ne rien gâcher. Alors, du mieux qu’elle peut, elle dégrafe son pantalon, et d’un mouvement plus assuré le fait glisser sur ses chevilles. Face à elle se présentent des mollets musclés et des cuisses puissantes : tout ce qu’elle aime. Elle veut s’imprégner et frôle ses jambes à menues caresses puis les lèche à petits coups de langue, comme une chienne timide. Elle s’étonne qu’il soit imberbe mais elle ne dédaigne pas la douceur juvénile de sa peau sur ses muscles d’acier. Elle redresse un peu le torse. Sa langue se fait plus précise et remonte sur l’intérieur des cuisses. Ses ongles le surprennent par derrière, à la naissance des fesses. S’il ne frémissait pas, elle aurait l’impression de lécher une statue de chair tant sa peau est lisse. Voilà un drôle d’esquimau géant, ne peut-elle s’empêcher de sourire. Elle se redresse encore un peu, sur la pointe des pieds. Elle évite ...