1. La reine des fourmis


    Datte: 09/07/2021, Catégories: fh, fhhh, couleurs, extracon, inconnu, copains, groscul, magasin, caférestau, boitenuit, anniversai, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, strip, Oral légumes, pénétratio, double, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, init, portrait, initiatiq, initfh, bourge,

    ... rets qu’une autre qui ponctuera d’éclats de rire son air entendu. Qu’un froncement de sourcils désapprobateur promet davantage qu’un regard complaisant. Qu’une femme qui réfléchit à ce qu’on lui dit est mieux disposée que celle qui parle plus qu’elle n’écoute. Que certains silences, à l’instar des regards qui les accompagnent, sont éloquents. Depuis quelques temps, il privilégie l’action solitaire aux terrains de chasse balisés. Il a eu sa dose des boîtes dites échangistes, même s’il en garde quelques souvenirs mémorables, comme cette soirée où une créature sculpturale sortie tout droit d’un univers fantasmagorique, vague imitation de Cruella, chaussée de cuissardes noires, dotée d’une poitrine énorme et d’un cul moulé comme un violoncelle, exigeait, entièrement nue et à quatre pattes, que ceux qui l’enculent fassent la queue derrière elle pendant qu’elle suçait les autres assis en rang d’oignons. Il y avait bien plus d’hommes que de femmes ce soir-là. Elle avait œuvré ainsi une partie de la nuit sans discontinuer. Sur la fin, toujours directive et éminemment salope, elle demanda à ceux qui étaient restés en carafe de lui gicler dessus, de préférence sur le cul et si possible dans la raie. Ils furent une bonne dizaine à se ramasser autour d’elle et ce fut une pluie de sperme qui s’abattit sur son corps laiteux. L’assistance était à la fois médusée et admirative. Çà et là, il y eut quand même quelques regards écœurés. Maculée de la tête aux pieds, elle ramassa ses affaires et ...
    ... alla tranquillement se laver, puis elle revint et se jucha sur un tabouret au bar pour s’offrir un verre, comme si de rien n’était, tous sourires dehors. Mais ce qui l’excitait le plus dans ces boîtes, c’était les femmes qui y accompagnaient leur mari ou leur compagnon pour la première fois. Il les repérait très vite à leur air pincé et vaguement contraint. Les pantalons étant proscrits dans ces établissements, elles n’avaient d’autre choix que d’être vêtues de façon affriolante, en essayant de ne pas être attifées comme des putes. Elles savaient qu’elles ne pouvaient rester trop longtemps statiques, tout en redoutant l’assaut de la gent masculine, et restaient aux côtés de leurs protecteurs. Mais la plupart du temps, un buffet à volonté était offert et elles profitaient de ce prélude pour se détendre, alcool aidant. Il ne s’attardait pas sur les couples qui se cherchaient des yeux et n’étaient disposés qu’à baiser entre eux. Ça ne présentait pas le moindre intérêt. En revanche, il était attiré par les femmes qui finissaient par oublier leur comparse et promenaient sur l’assistance un certain regard, guettant l’approche. Il se souvient bien de l’une d’elle. Elle était jeune et ressemblait à une madone avec ses cheveux noirs tirés en arrière, ses yeux cernés de khôl et sa bouche charnue d’un rouge vermeil. Elle était presque trop belle pour ce genre d’endroit, au point qu’il se demandait ce qu’elle faisait là. Lovée dans un fauteuil, accompagnée d’un vieux briscard qui avait ...
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