1. La galère


    Datte: 11/11/2017, Catégories: hh, hhh, jeunes, extracon, inconnu, telnet, collection, volupté, Masturbation facial, Oral 69, préservati, hdanus, hsodo,

    ... très explicite : « jeune homme 20 ans, actif-passif, sur Lille ch jeune homme 18-30 ans, actif-passif sur Lille, folles, uro, sm, fist s’abstenir. » Alban, mon amant du mois d’août m’avait expliqué les us et les coutumes de ces nouveaux modes de communication. Il y avait une liste d’hommes connectés avec des pseudos évocateurs comme « H ch H efféminé », « Fée Lation », « suce de suite », « h soumis », « popaul20*7cm » … En tant que nouvelle et jeune proie, je fus rapidement contacté. Très vite, je m’aperçu que j’attirais une faune qui ne m’intéressait pas, voir qui m’effrayait un peu et je me demandai si j’avais eu raison de me connecter. Il y avait toute sorte d’hommes : des vieux dont l’insondable solitude me sautait au visage, des couples en mal de nouvelles sensations, des jeunes puceaux qui se sont esquivés dès que cela devenait sérieux, des obsédés qui ne s’intéressaient à vous que si vous aviez une verge de 20 cm au moins ou des bottes en caoutchouc, des hommes mariés « qui ne pouvaient recevoir » … Une sorte de foire-fouille du sexe. Finalement, j’eus un contact avec un homme de 27 ans qui habitait sur Lille et qui était près à me recevoir dès ce soir. Il dit être généreusement pourvu par la nature, être pas mal physiquement, actif et passif. Le programme de la soirée qu’il me proposa m’allécha et encombra mon pantalon. Il me donna rendez-vous dans un grand café de la grand place de Lille avec la description suivante : blouson rouge avec un A jaune sur le devant, ...
    ... jean, baskets blanches, blonds, yeux bleus. Il disait s’appeler Jean. Je me déconnectai ayant perdu toute notion du temps. Il n’y avait plus qu’une personne au guichet. Je m’approchai et je fis signe à l’employé que j’avais fini. Il nota quelque chose et l’écran du minitel s’éteignit. Quand il m’annonça le montant de la facture, j’eus un réflexe de déglutition. Le temps minitel c’est de l’argent ! Beaucoup d’argent ! Je n’irais pas au cinéma cette semaine ni la semaine prochaine. Je retournai impatient à la fac, encombré par le colis de mes parents. J’avais encore deux heures devant moi que j’occupai en partie à prendre une douche et à me pomponner, tout en essayant de ne pas calmer l’ardeur qui dardait dans mon bas-ventre. Mon second café était maintenant froid. « Jean » avait près d’une demi-heure de retard. J’étais furieux. J’essayais de tromper mon attente en regardant les passants qui défilaient de l’autre côté de la vitrine. À chaque fois qu’un client entrait je le regardai en espérant que ce soit lui. Comme je devais les détailler de bas en haut, certains me regardèrent avec un air suspicieux. Les tables n’étaient pas complètement occupées. Il y avait des couples, des groupes d’amis, deux ou trois esseulés qui ne prêtaient pas attention à moi. Le serveur me livra un troisième café d’un air narquois. Mon ennui devait se lire sur mon visage et je me demandai ce que je faisais là, à attendre un malotru qui ne viendrait pas. Histoire de passer le temps, j’aurais du ramener un ...
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