Rencontre entre voisins - Histoires de Sexe

Rencontre entre voisins

... odeurs de la forêt et le son des oiseaux me rapprochaient du paradis. Délice auditif qui s’intensifiait à la saison des amours. Or, ce matin-là donc, cet environnement fut perturbé par un « crac » inhabituel qui me tira immédiatement de ma rêverie. Associant immédiatement le bruit à la présence d’un autre promeneur matinal, je me précipitai vers la rive pour récupérer mon short. À peine avais-je eu le temps de l’enfiler que j’entendis derrière moi une voix m’interpeller : — Je vois bien que je ne suis pas la seule à me lever tôt pour profiter de la nature ! En me retournant, je vis une magnifique brunette de mon âge, mi-trentaine, portant un bustier athlétique qui mettait ses courbes en valeur, et un short galbant de la même façon un fessier musclé et rebondi. L’espace entre les deux pièces de vêtement laissait voir un ventre plat et bien ferme lui aussi. Bref, j’avais devant moi une athlète accomplie qui, semblait-il, partageait mon amour de l’activité physique. — Je me présente, je m’appelle Brigitte.— Enchanté, dis-je, un peu gêné, ne sachant si elle m’avait aperçu dans mon plus simple appareil. Je me nomme Robert.— Il est rare de voir quelqu’un dans le coin si tôt le matin. Faites-vous du camping sauvage ? s’enquit-elle.— J’habite dans le coin pour l’été et j’ai pris l’habitude de m’entraîner tôt, pour éviter la chaleur et les arrêts trop fréquents quand la piste est bondée.— Je vois que vous en profitez pour faire la trempette matinale également, ajouta-t-elle, non sans ...

... adopter un petit regard narquois.— Il faut bien se rafraîchir avant de redescendre, répondis-je, ne voulant pas insister sur la chose. Après quelques secondes d’un silence gênant, j’ajoutai : — Et vous-même, êtes-vous en vacances ?— J’habite également dans le coin et je travaille à la ville tout près comme pharmacienne.— Bien que cela fasse peu de temps que je suis dans le coin, je n’avais jamais rencontré de résidents permanents.— Pourtant, ce n’est pas difficile, il n’y a qu’à aller au marché. Où habitez-vous exactement ? se hasarda-t-elle à me demander.— Dans le rang des lilas, près de la jonction avec la route nationale, répondis-je du tac au tac.— Voilà une coïncidence ! J’habite exactement dans le même rang… où il n’y a que deux habitations. Nous devons forcément être voisins ! Ma gêne augmentait à mesure que la conversation avançait. — Il faut dire que mes horaires de travail ne sont pas très propices à fréquenter les voisins, mais je ne vous avais jamais vu avant. Je pensais même que la maisonnette bleue était abandonnée. Le fait qu’elle identifie la couleur du parement de notre humble masure me confirma qu’il s’agissait bien de ma voisine. — Mes parents sont décédés l’an dernier et je n’ai trouvé que très récemment quelqu’un qui accepte de venir entretenir le terrain. Il est vrai que les broussailles sont hautes et que l’ensemble est négligé, mais dans quelques semaines, elle aura retrouvé sa splendeur d’antan.— Je vous fais confiance, vous me semblez en bonne forme ...