Rencontre entre voisins - Histoires de Sexe

Rencontre entre voisins

... pour accomplir un travail de cette ampleur, ajouta-t-elle. Vous m’excuserez, mais je dois maintenant vous quitter, sinon je serai en retard à l’officine. Madame Bonafaux ne me le pardonnera pas. Elle me visite tous les jours à neuf heures pile. Je dois y être.— Au plaisir de vous revoir, lui répondis-je. Plusieurs jours s’écoulèrent après cet événement. Je me mis à retaper la maison, surtout son jardin, et cela m’occupa le corps plus que l’esprit. Ce dernier restait marqué par ma rencontre avec ma charmante voisine. Durant mes nuits sans sommeil, je repassais différents scénarios pour pouvoir la revoir, sans trop savoir si le désir était réciproque. Toujours la même angoisse, dans ces premiers moments de relation, où l’on tente de trouver la moins embarrassante des situations pour arriver à nos fins. Je n’allais tout de même pas m’estropier exprès pour le seul plaisir d’aller acheter un sparadrap chez ma pharmacienne de voisine ! Je ne trouvais la félicité du repos qu’en m’adonnant à des exercices solitaires qui expurgeaient mon plaisir, en prenant à pleine main mon membre bien tendu et en fantasmant que Brigitte s’en approchait et me le caressait, d’abord de ses cheveux, puis de la langue et qu’elle me gratifiait d’une fellation qui aurait pu entrer dans les annales du vice. Je rêvais de la prendre en levrette, de lui butiner le bouton d’amour pour en faire suinter sa liqueur. Je m’imaginais la pénétrer de mes doigts jusqu’à ce qu’elle obtienne jouissance et de lui en ...

... redonner encore plus en l’empalant à la cosaque. Toutes les positions y passaient :le chat dans la souricière,le matelot qui fait naufrage,le scoubidou du marsupilami et la fameusebrouette thaïlandaise qui m’a valu tant de rappels. Malgré ces heureuses pensées, faute de solution « cartésienne » à mon approche, je m’étais résigné à passer mon été avec la veuve poignet et à réviser mon dico des positions vicelardes en fantasmant lorsque, le vendredi, au retour de mes courses au village, un clignotant m’avertit qu’un message était en attente d’écoute sur le téléphone. C’était Brigitte, dont je reconnus immédiatement la voix. Ne me demandant pas comment elle avait pu obtenir mon numéro, je me précipitai sur le combiné pour écouter deux fois plutôt qu’une sa requête. —Bonjour, cher voisin. Je suis très mal prise. C’est vendredi et je dois quitter pour aller chercher une amie à la gare vers seize heures. Elle passe le week-end avec moi. Ce matin, le moteur de ma piscine semble en panne et je n’ai pas réussi à le redémarrer. Les techniciens ne peuvent venir avant vendredi prochain. Or, je ne veux pas ruiner le week-end de Claudie. Je vous offre un dîner, à fixer à la date de votre choix, si vous réussissez à me dépanner sur ce coup-là. Merci à l’avance, mon cher voisin. N’écoutant que mon courage, je me dirigeai vers la propriété de ma voisine et je remontai l’allée qui conduisait à l’imposante demeure. Je gravis les quelques marches qui menaient au perron supporté par d’élégantes ...