MAMAN EST MORTE (1/2)
Datte: 13/07/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... nous laver dans le bac à lessive que nous remplissions d’eau chaude. C’est là que grace à toi j’ai eu mes premiers émois lorsqu’en me savonnant ta main s’est égaré sur ma fantine que tu appelais mon abricot doré. La première fois, nous avons arrêtée rapidement de peur des interdits de notre enfance, après quelques jours d’abstinence tes doigts plus ta bouche ont démarré en moi plus de plaisir que la verge d’Anatole au moment où il a déchiré mon hymen m’ayant assis sur le bureau de son père parti livrer une voiture. Dans nos jeux, c’est toi qui m’as donné nos premiers plaisirs, mais c’est moi qui t’ai imité et qui t’ai procuré chaque fois que nous restions seules les jouissances les plus fortes. En ce qui concerne Anatole, il restera mon premier homme, mais il est impossible que je retourne dans son bureau, j’ai d’autres vues pour avoir un avenir radieux avec le général qui est fort bel homme. J’ai hâte de te retrouver pour te serrer dans mes bras. J’attends ta lettre si celle-ci t’arrive. C’est signé Marie. De suite j’ai une interrogation, comment maman peut-elle avoir les lettres qu’elle a écrites et qui ont bien été postées. Réponse N° 1. Les cabanes 5 août 1942. Chère Marie. J’ai bien reçu ta lettre ce matin chez ma tante qui m’héberge dans sa mercerie. Anna qui est la demi-sœur de ma mère accepte de me recevoir, car, en fait, elle a été élevée dans la religion catholique et a été mariée avec un bon catholique. Rien ne rattache cette nièce obligée de venir vivre au soleil ...
... après une maladie à ceux qui portent du jaune. J’arrête là sur ce sujet, mais sache que je suis tranquille malgré un voyage mouvementé. Moi aussi j’ai perdu mon pucelage sur la route qui m’a conduite ici. Au café du village près de la ligne de démarcation, une femme voyant que je semblais esseulé et ayant l’habitude de voir des personnes comme moi m’a indiqué une grange où je trouverais une barque qui me permettrait de traverser sans que les soldats surveillant le pont ne me remarquent. Grâce aux quelques points de repère qu’elle m’a donnés, j’ai pu retrouver cette grange. La barque était bien là, je l’ai dégagée et j’ai essayé de la tirer jusqu’à l’eau. Tu sais comme je suis frêle et elle est restée sans bouger. J’allais repartir quand un chien-loup est venu derrière moi et à grogner en me montrant ses crocs. J’étais pétrifié lorsque j’ai entendu la voix d’un homme. • Au pied Dick, bien travaillé, tu en as encore coincé une. Alors ma belle, on essaye de me voler ma barque sans payer le droit de passage. • J’ai de l’argent, je vais vous payer, combien demandez-vous pour me faire traverser ? • Dick, elle est drôle celle-là, du fric, dit lui que je suis le plus riche de la région et que sa seule monnaie d’échange, c’est son joli petit cul. C’est comme cela que j’ai compris sans aucune garantie que cet homme peu avenant me baise et qu’après risque de se barrer, mais vu que j’avais déchiré mes papiers à Paris avant de partir il m’était impossible de passer par le pont alors j’ai ...