Une enclume de bonheur
Datte: 14/07/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
vacances,
volupté,
Oral
pénétratio,
uro,
Nota : Ce petit texte a déjà été publié il y a environ un an sous le titre « INSOMNIE ». Il a été retiré à ma demande pour me permettre de corriger des coquilles et de rééquilibrer certaines scènes jugées excessives. Je demande l’indulgence de ceux qui se rappelleront l’avoir déjà lu. Quatre heures du matin, je n’arrive pas à me rendormir. Cela fait au moins une heure que je me tourne et me retourne dans mon lit. À mon côté, ma femme dort du sommeil du juste. Je n’ai pourtant pas de problème particulier, juste quelques petits tracas classiques au travail, qui se régleront facilement mais qui m’agacent. Déjà, pour me calmer, je me suis levé délicatement, sans bruit, pour aller boire un peu de lait froid dans le frigo, cela n’a pas suffit. Si jamais je réveille ma moitié allongée à ma gauche, je vais me prendre une de ces avoines… Je décide d’appliquer une méthode qui fonctionne parfois dans ces cas-là, cette méthode consiste à se concentrer sur des événements positifs. Ce qui marche le mieux ce sont des histoires de cul, fantasmées, vécues ou même simplement lues. Oui mais alors, autre problème, je vais m’exciter, bander comme un porc et vouloir me soulager, mais si je dois réveiller ma chère et tendre et qu’elle le prenne mal, je vais devoir me serrer la ceinture pendant au moins une semaine. Pensons à autre chose : le gamin ! Non, ce n’est pas la solution, celui-là aurait besoin d’un coup de pied au derrière pour montrer un peu plus d’enthousiasme, mieux vaut abandonner ...
... cette piste, ça pourrait m’énerver encore un peu plus. Le Loto, tiens, c’est pas mal ça, que ferais-je si je gagnais le gros lot ? Ouais, mais cela fait trois mois que j’avais renoncé à ma grille hebdomadaire pour faire des économies, ça ne serait pas crédible, bon d’accord, demain je rejouerai, comme ça, en cas d’insomnie, je pourrai toujours rêver. Finalement, un petit souvenir de cul, c’est qui marche le mieux, et tant pis si je dois me soulager sous les draps comme un collégien honteux, juste une petite précaution, au cas où… Je me penche pour récupérer un mouchoir sur la table de chevet, heureusement que mon épouse est prévoyante. Mentalement, je passe en revue les belles histoires que m’avait racontées Louis lors de nos interminables parties de pêche. Tiens, pourquoi pas celle-là, elle a déjà beaucoup servi mais elle s’est toujours montrée efficace. Il me suffit de me souvenir du contexte, de faire l’inventaire des lieux et la pompe à souvenirs se remettra en marche. ooooOOOOoooo Merveilleuses années 60, avant mai 68. Comme chaque année depuis dix ans, Louis était en vacances avec ses parents sur le littoral du nord, à Stella-Plage, petite station balnéaire dépendant de Cucq dans le Pas-de-Calais. Stella-Plage est aux ouvriers ce qu’est Le Touquet, sa voisine, aux patrons. Une ville bâtie autour d’une route perpendiculaire à la mer et qui ne vit que deux mois dans l’année. Autour du centre-ville, quelques centaines de résidences secondaires appartenant à des "pas assez ...