Inès, à fleur de femmes 3
Datte: 15/07/2021,
Catégories:
ff,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
init,
policier,
ecriv_c,
... compter, et se sentir surtout réconfortée et sécurisée financièrement. Et puis il y avait le fait qu’elle pouvait gagner énormément d’argent en effectuant un travail qu’elle adorait et dont elle se sentait tout à fait capable. C’était ça sa vraie motivation. L’histoire lui plaisait. Jean Vernier l’avait alléché en résumant avec verve et passion son histoire d’amour avec Catherine, un vrai conte de fées à rebondissements. Dix ans auparavant, il avait sauvé Catherine qui, suite à une chute de cheval, était tombée dans un ravin. Il avait eu pitié de la petite sauvageonne sale et débraillée, l’avait ramenée dans son château pour les premiers secours. Evidemment, la prenant pour la petite paysanne qu’elle était, il l’avait traité avec un dédain et une désinvolture de goujat, la renvoyant aussi vite chez elle par son chauffeur. Humiliée, elle l’avait détesté pour cela. Et puis, un an plus tard, leurs chemins s’étaient de nouveau croisés. Jean Vernier, passionné d’équitation, avait embauché comme palefrenier l’employé d’un ranch voisin, un gitan fier et ténébreux, et il se trouvait que sa fille était Catherine. À une fête somptueuse qu’il avait organisé avec le gratin du show-biz, elle s’était carrément invitée et avait montré un aplomb sidérant. Vêtue d’une élégante robe et parée de bijoux rutilants, elle était d’une beauté ensorcelante, enjouée et spirituelle, et il avait été envoûté, reconnaissant difficilement la gitane sauvageonne qu’il avait dédaignée l’année d’avant. À ...
... son tour, avec malice, elle avait savouré sa revanche, affichant un mépris souverain et gardant prudemment ses distances alors qu’ils jouaient tous les deux à cache-cache avec leurs sentiments, se laissant prendre à leur propre piège. Un amour impossible car un monde les séparait. Puis, finalement, l’amour avait triomphé. Mariage aussi somptueux que médiatique, bonheur parfait, ils avaient traversé les épreuves et leurs différences avec harmonie, sourds aux jalousies et aux rumeurs mesquines qui critiquaient l’intérêt vénal de la mariée. Et puis, une nuit, le rêve s’était transformé en cauchemar. À deux heures du matin, Jean alerte la police. Il a retrouvé le corps sans vie de sa femme, une balle dans la tête et revolver au poing. La thèse du suicide vient aussitôt à l’esprit des enquêteurs, mais un inspecteur zélé met en avant les contradictions de Jean Vernier et certains points troublants qui suscitent vite la suspicion. Le meurtre est privilégié, l’infidélité de sa femme possible, le mobile flagrant, et devant les rebondissements de l’enquête la France toute entière suit avec une fascination morbide les possibles détails d’une machination préméditée. Cupidité, luxure, manipulation et assassinat, tout est suggéré pour susciter l’horreur d’une population avide de scandale. Pour finalement aboutir, faute de preuves, sur un non-lieu. Evidemment, l’affaire a encore fait couler beaucoup d’encre, la culpabilité de Jean Vernier ne faisant aucun doute dans l’esprit de beaucoup de ...