Inès, à fleur de femmes 3
Datte: 15/07/2021,
Catégories:
ff,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
init,
policier,
ecriv_c,
... français. Et c’est maintenant que celui-ci avoue, pour la première fois à une Inès incrédule, qu’il était bel et bien innocent, mais qu’il a menti a la police en dissimulant certaines preuves. Catherine avait bien une liaison. Avec une autre femme. Et lorsqu’il a découvert le corps, il lui a été impossible de savoir si cela était un meurtre ou un suicide. Par contre, ce qu’il a remarqué, ce sont les traces d’une autre femme, parfum et sous-vêtement. Et, dans le sac de Catherine, une lettre inachevée ou celle-ci déclarait sa flamme et son désarroi à cette mystérieuse maîtresse. Dessus, pas de prénom ou de nom, mais juste l’énoncé d’un détail, la seule piste qui pouvait trahir l’identité de l’amante : une minuscule rose au bord des poils pubiens, un tatouage que Catherine adorait embrasser lors de leurs étreintes. C’était tout. Il avait alors paniqué et effacé les preuves. Peur du scandale, peur que l’on souille la mémoire de sa femme, honneur bafoué et dignité froissée d’avoir été cocu, désir de vengeance personnelle, c’est un peu tout ça qui l’avait poussé à amoindrir la gravité des faits et à tout tenter pour étouffer l’affaire. Peine perdue. Encore aujourd’hui, le mystère restait entier, entretenant les rumeurs les plus vivaces, et le château gardait toujours ses sombres secrets. Maintenant, il veut découvrir l’identité de la maîtresse de sa femme, la pousser à lui dire toute la vérité. Exorciser ses vieux démons et vivre enfin en paix. Pour cela, il l’utilise, elle, Inès ...
... Genest, et c’est le prix à payer pour avoir un droit d’exclusivité sur cette histoire. L’argent n’est qu’une formalité pour Jean Vernier, et si elle refuse c’est quelqu’un d’autre qui en profitera, quelqu’un qui mettra de côté tout ses préjugés pour, en échange, toucher le gros lot. Et gâcher une histoire qu’elle seule pouvait écrire, avec la puissance émotionnelle qui la transporterait et aboutirait à un triomphe certain. Cela ne valait-il pas d’y réfléchir un peu plus longuement… Et puis, elle se sent maintenant impliquée, imprégnée par ce mystère, stimulée par une inspiration comme jamais elle n’en a ressenti. Alors qu’il lui racontait sa rencontre et son amour pour Catherine, elle prenait des notes d’une main fébrile, excitée comme une gamine, avec déjà dans sa tête des phrases qui défilaient à une vitesse folle pour décrire le cours de sa narration. Force et impact, le choc des mots, elle avait là tous les ingrédients pour aboutir à la perfection. L’état de grâce, la passion qui stimule l’artiste. Certes, la fin ne correspondait pas à cet idéal de pureté qu’on trouvait dans ses autres romans, mais il était temps qu’elle évolue un peu, qu’elle ouvre les yeux sur le monde et vive avec son temps. Déjà, alors qu’elle réfléchit à tout cela, elle réalise qu’elle change peu à peu d’avis. Elle n’est plus aussi bornée et hermétique qu’au début. Indécise, elle revient vers son fauteuil, sans toutefois s’y asseoir. D’autres questions lui brûlent les lèvres : — Ce tatouage est le ...