Inès, à fleur de femmes 3
Datte: 15/07/2021,
Catégories:
ff,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
init,
policier,
ecriv_c,
... façon ininterrompue. La tentative de viol dont elle avait été victime. Et que cette agression avait cassé quelque chose de vital en elle : tout désir physique pour un homme. Effrayée par cette constatation, elle s’était alors plongée corps et âme dans l’écriture, avec plus d’acharnement encore, comme une bouée de sauvetage. Et surtout un espoir de guérison. Avec l’espoir d’une révélation, voulant toujours croire au grand amour, celui qui soulève toutes les montagnes, qui cicatrise les plaies et brise toutes les inhibitions. C’est sans doute pour cette raison qu’elle avait banni tout acte sexuel, ce qui s’avérait encore sale et avilissant, ce qui réduisait à néant toute la beauté et la pureté des sentiments amoureux. Emue et fascinée, Maria ne dit rien, ne pose aucune autre question, emportée par ce tourbillon d’émotions que cette femme fait naître en elle. Sa gorge est serrée, elle se sent prête à fondre en larmes alors qu’elle l’apaise doucement, noyant ses mains dans la chevelure brune et soyeuse pour la caresser avec une infinie douceur. Sans la lâcher, elle tombe à genoux devant elle, en la serrant plus fort dans ses bras. Pour répondre confortablement à son étreinte, Inès s’agenouille aussi sur l’herbe, s’abandonnant aussitôt dans ses bras, enfouissant son visage au creux de l’épaule féminine, y imprégnant ses larmes. Elle ne peut pas parler, le corps secoué de sanglots, la voix si enrouée qu’aucun son audible ne peut en sortir. Tout ce qu’elle veut, c’est être ...
... consolée, rassurée, que Maria lui transmette un peu de sa force et de son assurance. Elle lève la tête et la fixe de ses yeux noyés de larmes, si tristes, si apeurés. Maria baisse son regard sur elle et, cessant de fourrager sa main droite dans ses cheveux, lui caresse la nuque doucement. De l’autre main, elle fait glisser ses doigts le long de la joue mouillée avant de saisir le menton et l’obliger à garder la tête haute, près d’elle. Leur regard se rive l’un dans l’autre, leurs souffles se mêlent, le visage à quelques centimètres. Maria penche encore la tête et dépose un léger baiser sur le front moite de transpiration. Ses lèvres glissent vite dans la chevelure abondante et semblent vouloir s’y noyer, s’étouffer, se grisant de son odeur, avant de revenir au visage qu’elle explore dans une myriade de baisers enfiévrés. Ses lèvres dévorent tout sur son passage : les paupières fermées, le nez, les joues toutes salées de larmes qu’elle avale de coups de langue gourmands, le menton qu’elle lèche et mordille tendrement. Inès s’est figée, cessant de pleurer. Son visage est pâle et tendu, son regard hagard et fuyant. Sa respiration s’est accélérée, faisant gonfler sa lourde poitrine qui, nue sous le tee-shirt, semble doubler de volume. Elle garde les lèvres closes lorsque celles de Maria épousent les siennes, s’y pressent, et qu’une langue vivace cherche à se frayer un passage. Elle frémit à ce contact intime. Maria n’a plus rien de la femme qui cherche à la réconforter, comme une mère ...