1. L'ordre des choses (1)


    Datte: 16/07/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... est amical et il me dit être ton ami, que vous aviez rendez-vous à vingt heures. Je le fais entrer, lui fait savoir que tu n’es pas là, encore sur la route et qu’il doit t’attendre. Au salon, je l’installe confortablement et son regard est posé sur moi, d’une manière insistante. Ses yeux bleus me fixent littéralement et me mettent mal à l’aise. Il se présente et continue à me regarder d’une manière que je jugerais indécente si ce n’était pas un de tes amis. J’ai seulement retenu son prénom « Éric ». Je lui envoie le mien comme pour me protéger de ce déshabillage virtuel. Rien n’y fait, il insiste lourdement et je sens peser sur ma poitrine le poids de ses regards, la charge de cette incroyable manière de me dévisager, sans vergogne. Le mien de regard, ne peut à aucun moment rester accroché au sien. Je baisse les yeux, prise en faute de je ne sais quelle transgression, quel péché que j’aurais commis. Sa voix aussi me semble métallique et dans le grand silence qui s’installe entre lui et moi, je sens que quelque chose d’indéfinissable va m’arriver. J’ai cette perception innée des moments délicats ou inquiétants que parfois la vie nous réserve. Je lui demande s’il désire boire un verre et il acquiesce. Je lui propose toute une gamme d’alcool et il opte pour un bourbon vieux de plusieurs dizaines d’années. Je sers le verre, lui tends et je retourne vers mon fauteuil pour y reprendre ma place. J’ai toujours cette gêne quelque part ancrée en moi, quand soudain, dans le salon, ...
    ... l’homme, d’une voix calme me dit : — Reste debout et tourne-toi vers moi. Surprise par ce tutoiement subi, j’arrête le geste que je commençais à dessiner pour m’asseoir, me relève et me tourne vers cet Éric qui me fait peur maintenant. Dans son regard que je ne peux absolument pas soutenir, je lis comme des éclairs de convoitise, d’envie de quelque chose, mais quoi ? Je lui fais face, je suis debout et lui me reluque, me palpe des yeux. Il jauge mes formes, descendant de la tête aux pieds, sans se soucier le moins du monde de ce que je peux ressentir, ni même penser. Il me parle sèchement d’un coup, comme si j’étais sa proie. — Écarte les jambes, allez ! Ouvre ton compas. Je ne comprends rien, mais j’ai peur et je tremble sur mes jambes, mais il insiste encore et c’est un véritable ordre que je saisis plus que je ne l’entends. — Allez, ouvre-moi cela, je veux voir si Michel a bon goût, ouvre donc ces gambettes superbes. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais dans un brouillard, mon pied droit se décolle du sol et va se poser environ à cinquante centimètres plus loin, ouvrant ainsi les cuisses toujours couvertes par ma jupe assez courte. Trop courte finalement dans cette étrange situation ! Il a l’air satisfait et il continue. — Soulève-moi cette petite chose de tissu, que je vois ce qui se cache sous cette jupe. Mais là encore j’hésite et cela ne lui plaît pas. — Tu vas enfin obéir, oui ou non ? Mettons-nous bien d’accord, tu ne peux rien faire contre moi, tu es seule, ...
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