1. Valérie : l'insoupçonnée (15)


    Datte: 17/07/2021, Catégories: Hétéro

    ... pas penser à ma pause de midi. J’arrive tout de même au "Paradis" dix minutes plus tôt que d’habitude. De son côté, Valérie se fait attendre. Elle n’a même jamais été aussi tardive. Sa voiture apparait enfin. Dès sa sortie du véhicule, je comprends que quelque chose ne tourne par rond. Valérie a la tête basse et son attitude est en total décalage avec sa tenue très sexy composé d’un chemisier blanc très moulant, d’une jupe plissée noire et de bas résilles sur les jambes. Je me demande si elle n’est pas en train de me faire marcher, mais je m’aperçois qu’elle pleure. Je me précipite vers elle et la prends dans mes bras. Elle est inconsolable. Un quart d’heure sans dire un mot, à laisser couler les larmes sur ses joues. Nous sommes allongés à l’ombre. Jusqu’à ces trois mots : — C’est fini. Je ne comprends pas ce qu’elle veut dire, mais je ne dis rien. — Il faut qu’on arrête. Tout de suite. Valérie boit une longue rasade de soda. Elle inspire plusieurs fois et se détache un peu de moi pour me faire face. — On ne peut pas continuer. Je vais tout perdre. Elle manque de fondre à nouveau en larmes mais se retient. — Je sors du bureau de mon chef. Il m’a fracassée. Mon travail, mes horaires, mes pauses aux toilettes trop longues et trop fréquentes, mes tenues. Au final, je me reprends ou c’est la porte. — Parce que tu es arrivée trois fois en retard ? — Parce que je ne pense qu’à toi, idiot ! — Et ton boulot… — Et mon boulot n’existe plus pour moi en ce moment. Mon boss a 100% ...
    ... raison : je m’en fous, je ne suis plus concentrée, plus concernée. Il n’y a que toi qui compte et nos rendez-vous. Je me masturbe quatre ou cinq fois par jour ces dernières semaines, tu te rends compte !?! — Au travail ? — Oui. Et mes tenues "déconcentrent mes collègues" selon mon boss ! Apparemment, ma minijupe de mercredi a fait jaser et mes bas résilles de ce matin, ça a été la goutte d’eau. Les larmes coulent à nouveau sur ses joues. — Et puis hier soir, j’ai appelé mon mari par ton prénom. J’ai ri et c’est passé, mais ça m’a fait peur. Elle sanglote. — Il faut qu’on arrête, plus rien, plus de mails, plus de messages ni de téléphones. Ce n’est pas un au-revoir, c’est un adieu. Je ne dis rien, quelques dizaines de secondes passent. — Je suis désolée d’être aussi directe. Je ne peux pas faire de demi-mesure ou revenir à la situation du début. Nous sommes allés trop loin et… Elle soupire. — Et je ne peux pas continuer à te voir avec le plaisir que tu m’as donné. Je me connais. Je sais que j’aurais toujours envie de toi. Elle sourit enfin. Moi aussi, malgré tout. — Je n’ai pas le droit d’essayer de te faire changer d’avis. Je suis également surveillé par mon boss et je sais qu’il ne va pas me rater cet après-midi si j’arrive à nouveau en retard. Nous nous regardons, sans un mot. Je caresse son visage, elle me sourit. Nous nous embrassons. Pas longtemps. Elle se lève. — Je vais y aller. Si je reste… ovzoxxkc Je lui fais signe que je comprends. En réalité, j’ai la gorge nouée. ...