1. Nuit tactile


    Datte: 17/07/2021, Catégories: f, fh, inconnu, grosseins, telnet, volupté, ecriv_f,

    ... deux, nous donner encore l’envie d’attendre et de maitriser ce désir devenu quasi insupportable, il viendra dans le noir et à aucun moment nous ne nous verrons. Chaque soir nous répétons par les mots ce scénario qui nous plaît, je vais laisser ma porte ouverte, un chemin de bougies allumées lui montrera le chemin de ma chambre, je serai nue à l’attendre, il arrivera nu lui aussi… Mais il ne dit pas quand, il ne dit jamais quand. Je suis comme folle, quand la nuit tombe mon corps s’affole et je ne pense qu’à ce moment tant attendu, si je suis avec des amis je dois avoir l’air absente, étrange, il occupe toutes mes pensées dès que le soleil se couche. Le plaisir d’attendre va nous torturer délicieusement pendant des jours et des jours, il est le maître du jeu, je ne peux rien faire pour accélérer les choses, il me punit d’un silence quand je joue à le convaincre de venir tout de suite. Un soir pourtant, un soir comme les autres, où mon désir transpire et m’affole, un soir où nous en parlons une fois de plus il va me laisser supposer qu’il arrive… je suis affolée à cette idée, je ne suis pas prête, je ne suis plus prête ! il me rassure et me laisse, un bonne nuit qui a un goût un peu amer pour moi. Une heure plus tard, la nuit est claire mais elle est bien là et le téléphone sonne à nouveau, je ne l’attends plus, ce n’est pas dans nos conventions et je sursaute en reconnaissant sa voix, que se passe-t-il? Et d’une voix qui ne me laisse aucun choix, il me dit : "prépare-toi… ...
    ... je viens" et il raccroche. Je sais qu’il ne mettra que 20 minutes à me rejoindre, je fonce me laver, je range un peu, place les bougies, vérifie cent fois que la porte est bien ouverte, mets une chaise pour qu’il s’y déshabille, je fais et refais le chemin à toute vitesse en l’imaginant à ma place, mon coeur ne sait plus où il en est. Et puis je vais sur le lit. Je guette d’abord tous les bruits, j’entends des moteurs, des portes, je sursaute, je n’ose plus bouger, et puis le bruit passe et ce n’était pas lui. À force d’attendre je me relève enfin, nue, excitée et inquiète, et s’il ne venait pas? Je tourne un peu, arrange et vérifie une fois de plus, je regarde par la fenêtre dans le noir, je guette, me fatigue et puis je retourne m’allonger, un peu triste, ne sachant plus si je dois lui faire confiance ou pas. Les vingt minutes sont passées, je me dis que s’il était là il me caresserait et je me caresse à sa place, je me détends, me donne du plaisir, j’attends et puis…. m’endors sans m’en rendre compte. Et puis une merveilleuse sensation troublante de frolement entre dans mon rêve, deux mains sont posées sur mon bras, deux mains bien réelles. Je me réveille tout à fait et scrute la nuit de tous mes yeux, je ne vois qu’une forme et je demande en riant si c’est bien lui. Il rit doucement sans répondre, je ne connais que sa voix et je voudrais l’entendre pour me rassurer,mais il rit d’un petit rire de gorge et ne prononce pas un mot. Finalement, je souris de ma réaction en me ...