Le footing - Histoires de Sexe

Le footing

... donc, tu as raison, j’arrête tout, ça ne peut que me dévaloriser à ses yeux. Je vais essayer de me faire remarquer et si c’est nécessaire faire ma déclaration, car, bien que j’essaie, je ne peux l’oublier. Lilian : — Hum ! J’ai aimé ton image ; le feu, la braise n’y étaient donc pas ? Ta flamme était déjà pour quelqu’un d’autre… Tu n’es donc pas si volage que ça ! Il faut espérer que ton amour soit réciproque. Je pense que tu n’es pas du genre à partir vaincue. Trois jeunes hommes les croisèrent interrompant toutes conversations, autant de son côté que de leur côté. Leurs regards balayèrent effrontément les deux femmes et semblèrent se focaliser sur Ambre dont la tenue était des plus suggestives. Suivant leurs yeux qui privilégièrent le mini-short, Lilian s’y intéressa davantage. Et elle ne se posa plus la question de leur intérêt soudain. Ce que les anglais appellent cameltoe (pied de chameau) était l’attrait majeur se révélant de ce short blanc. À travers le short, le partage des grosses lèvres était complètement apparent dessinant ce fameux pied de chameau dans toute son impudique exhibition. Toutes deux le réalisant, plus qu’Ambre, ce fut Lilian qui rougit de l’effet produit. Assaillis de sifflets appréciateurs, embarrassées, elles pouffèrent de l’innocent spectacle. Lilian : — Tu vois, tu as tous les atouts pour ! Je ne pense pas que tu puisses laisser insensible le soleil qui éclaire ton cœur. Peut-être, devrais-tu lui proposer de faire un footing avec toi ? Ambre : — ...

... J’y penserai, ce ne pas une mauvaise idée. Mais j’aime aussi bien courir avec toi, notre rythme semble être tout à fait synchrone… Lilian : — Ça n’empêchera pas ! D’autant plus que ni ta mère, ni Moon ne sont très amatrices, il faut chaque fois les pousser. Et tu as bien vu, les jours de congé elles sont les dernières à se coucher et les dernières à se lever. Mais en vérité, je n’aurais pas pu aller plus loin. Ambre : — En réalité, moi qui suis une habituée des courses d’endurance, tu m’as étonnée. Je t’avoue que je t’ai testée un peu en augmentant l’allure. Je ne m’attendais pas à ce que tienne autant de temps. Lilian : — Oui, mais tu m’as éreintée, j’ai les jambes en compote. Ambre : — Mais, il va bien falloir qu’on rentre, on va le faire en marchant. D’ailleurs, regarde derrière les trois siffleurs qui reviennent. Lilian : — Oh non ! Mes pauvres jambes… Ambre : — Peut-être que ça ne te dérange pas tant que ça d’être courtisée par trois beaux jeunes hommes… Mais, je me ferai un plaisir d’en toucher un mot à maman… Lilian : — Friponne ! Tu sais trouver les mots. (se remettant en route vaille que vaille) Mais c’est la dernière fois que je t’emmène avec moi ! Ambre : — Écoute, si maman est réveillée, elle s’occupera bien de toi et je plaiderai ta cause en disant qu’en femme respectable et fidèle, tu as voulu fuir les flatteries de vilains hidalgos. (Mais Ambre espérait tout autre chose) Si elle dort encore, je me dévouerai et c’est moi qui soulagerai tes vieux os. Lilian : — Tu ...