Le footing - Histoires de Sexe

Le footing

... es épouvantable ! Ambre : — Je plaisantais, j’aimerais avoir de tels vieux os à 37 ans et galoper autant que toi. C’est décidé ! Si par sa paresse dominicale, elle te délaisse, je saurai parfaitement remplacer maman… L’allusion frôla de ses ailes diaphanes la perspicacité de la femme. La séduction était en route… Ambre : — Et voilà, 10h et personne pour nous accueillir ; elles dorment encore. Tu peux croire qu’elles en auront jusqu’à midi comme d’habitude. D’autant plus qu’elles ont veillé plus que de coutume, surtout maman, n’est-ce pas ? Lilian : — Ouais, je m’y attendais un peu aussi. Concernant ta question, tu veux savoir quoi exactement ? Ambre : — Confirmation que les cernes de tes yeux n’ont rien à voir avec l’insomnie et que la nuit, je n’entends pas des voix comme cette sainte à la coupe carrée, très masculine et guerrière… Lilian : — Pourtant, je te vois très bien dans les traits de Jeanne d’Arc, mais pas vraiment sainte ni vraiment pucelle, à t’en croire… Aïe ! Il faut que je m’assoie. Tu nous sers un verre d’eau au séjour? Ambre : — Ni vraiment illuminée ! Tu ne veux pas me répondre ? Arrête d’éluder ! Lilian : — Laisse-moi cinq minutes, il faut absolument que je me douche. Ambre : — Vas-y, j’ai tout mon temps, je vais faire un peu de musculation après. Mais ne crois pas que la conversation est terminée. Ponctuelle, Lilian revint au bout de cinq minutes la tête enturbannée d’une serviette éponge et revêtue d’un long tee-shirt la recouvrant jusqu’aux genoux. ...

... Lilian : — Tu es vraiment comme ta parente, celle d’Orléans, tout aussi opiniâtre. Attention, ce n’est pas une mauvaise critique, ce n’est pas pour me déplaire, la preuve que ta mère et moi… Bon ! Oui, je reconnais que ta mère m’a fait gémir un peu fort cette nuit. Je ne comprends pas, avant je savais davantage me contrôler, mais avec elle, c’est mission impossible… Ambre : — Tiens ton verre d’eau, mérité désormais ! C’est tout simplement, la preuve infaillible que maman étanche ta soif… Lilian : — Hum, merci ça fait du bien. Ambre : — La preuve que moi aussi, je sais… (sans lui donner le temps de ruminer la réplique) Et chose promise… étends-toi complètement sur le canapé ! Lilian : — Non Ambre, ça ira, merci… C’est gentil tout de même. Ambre : (la forçant à s’étendre sans lui laisser le choix) — Ne fais pas de manière, tu te plains et maintenant tu refuses mon aide. Je vois bien là, la mère à sa fille, oublie un peu ta pudeur, belle-maman… Lilian : — T’aurais-je donné une occasion de m’en vouloir ? Ambre : — Si tu n’obéis pas, peut-être. À la bonne heure, tu deviens raisonnable, Lilian… Lilian, pour ne pas vexer Ambre, se ramollit et s’allongea de tout son long sur le canapé confortable. Ambre s’agenouilla au sol, s’apprêtant à jouer l’experte kinésithérapeute. Tout d’un coup, les battements de son cœur s’accélérèrent. Elle était sur le point de parvenir à toucher, plus encore malaxer et donc parcourir de ses doigts l’être qui, ces derniers jours, ne cessait d’embrumer ses ...