1. 47.3 (Sous) Le t-shirt de Thibault.


    Datte: 18/07/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... front… aisselles, cou, dos… et je n’ose même pas imaginer ce qui se passe en-dessous de ta ceinture… vas y, éponge partout… et à la fin, on échange nos t-shirts… Je deviens dingue… le fait est que ce geste, soulever le t-shirt pour s’essuyer le front, avec cette nonchalance que j’appellerais délictuelle, me fait un effet de fou… de tous les gestes érotiques qu’un garçon peut accomplir sans s’en rendre compte… celui-là, il est dans mon top 3… Image à la fois indelebile et si furtive, si fragile… image dont ne reste qu’une delicieuse impression, un souvenir flou mais tellement vif… provocant le bonheur en se le rememorant, et aussi la frustration, une forme de regret de ne pas en avoir profiter plus longtemps sur l’instant, ne pas se l’etre d’avantage « approprieé», s’en etre impregné, abreuvé… ne realiser qu’une fois le geste terminé, la scene terminée combien elle avait ete magique…..soupiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirs… Et merci le soleil… un rayon de trop et voilà les détails anatomiques qui me manquaient pour rendre mon rêve de la veille parfait… pas tous, évidemment… mais c’est déjà pas mal… putain, que c’est déjà pas mal… putain le rugby… quel sport, quel artiste, quel façonneur de physiques de petits dieux vivants, sculpteur d’abdos à s’en rendre dingue… « T’as le temps ? » je l’entends de me demander, chose qui me fait penser qu’avant que je parte dans mes délires, le bogoss venait de m’inviter prendre un verre… combien de temps, après que le t-shirt soit retombé, suis-je ...
    ... resté à mater ses joues et son menton légèrement brunis par un duvet qu’on devine bien fourni, même rasés de près… combien de temps me suis-je attardé sur ces deux biceps qui remplissent les manchettes, au point qu'on dirait qu'elles vont exploser dès qu'il plie le bras et que les muscles bandent un peu... et il n'y a pas que ses biceps qui bandent, c'est moi qui te le dis... mec… « Ok, je te suis… » je réponds devant le ton empreint de gentillesse et de chaleur de sa voix, même si je suis un peu inquiet pour la conversation qui s'annonce. « Il fait trop chaud, ici… » commente-t-il pendant qu’on traverse la rue. Si tu savais à quel point, mon Thib, si tu savais à quel point… Une fois installés en terrasse et les deux bières commandées, Thibault démarre en trombe. « Je ne sais pas ce qui s'est passé, hier après-midi... Jéjé était complètement ailleurs... déjà il est arrivé en retard… ». « Ah bon ??? » « Oui… tout juste pour le début du match, et ça ne lui ressemble pas... ». « C’était à quelle heure, le match ? » je demande. « 14 heures… ». « Ah, bon... » je laisse à nouveau échapper bêtement, alors que je suis en train de me demander où est-ce qu'il était entre le moment où il est parti avant mon réveil et le début du match… en gros, pendant environ trois heures... « D'entrée il était de mauvais poil... » continue le beau mécano « il a tout juste dit bonjour... ensuite, pendant le match, on aurait dit qu’il tournait au ralenti… il a multiplié les erreurs de débutant... très vite ...
«1234...18»