Trois filles et leur mère
Datte: 19/07/2021,
Catégories:
Anal
Première fois
Inceste / Tabou
... contraste de nudités était pour moi sans précédent, même en art, en littérature... C'était Tsilla devant Hérodiade ou bien sainte Espérance devant Théodora, qui ne se sont point rencontrées. Et Lili, prenant un air de résignation comique, soupira : "Sommes-nous cocues, hein, maman ? Elle vient nous sucer notre amoureux sous le nez et elle ne nous rend pas une goutte de foutre ! - Attends ! j'en aurai au second coup. - T'en auras ? je te félicite. Mais moi je peux me brosser la fente et regarder si mes poils poussent." Les métaphores de Lili étaient souvent personnelles, mais elles valaient mieux encore par l'aisance qu'elle savait donner à leur improvisation. Or Teresa possédait ses filles corps et âme, comme eût dit un romantique. Devinant leurs pensées aussi bien que leurs désirs, elle sentit que Lili agaçait Mauricette et qu'à son âge elle était incapable de comprendre l'état de sa sœur. Ici encore les plus hautes autorités philosophiques résolvent la question sans débat et presque dans les mêmes termes, car les théoriciens se dérobent entre eux non seulement leurs idées mais l'expression d'icelles. "Une jeune courtisane impubère qui s'exerce au coït anal est excusable de méconnaître le double égarement physique et moral qu'éprouve une adolescente nubile la nuit où elle ouvre les cuisses pour offrir sa virginité." Telle est la vieille formule d’Érasme, tant de fois copiée depuis et qu'on retrouve dans tous les manuels. Teresa n'avait que deux moyens de faire taire Lili ou ...
... de clore l'incident. Elle lui en donna le choix : "Veux-tu te coucher, insecte ! Sais-tu l'heure qu'il est ?" Ici, Lili fît un geste... Elle tourna le dos, présenta les fesses et ouvrit la main comme pour un pied-de-nez, en se fourrant le pouce dans le derrière. Teresa lui donna de la main deux claques sonores au même endroit, puisl'enleva dans ses bras toute légère, se la frotta sur tes seins, la fit rire et lui dit : "Tu ne veux pas te coucher ? tu veux voir dépuceler Mauricette ? Eh bien ! fais-nous des intermèdes. Va te costumer. On t'attendra." Si putain qu'elle fût, la petite Lili était trop naïve pour comprendre qu'on voulait se débarrasser d'elle. D'un saut joyeux, elle quitta la chambre… Teresa nous sourit, à Ricette et à moi. Puis elle se retourna… Elle regarda Charlotte... et la scène qu'elle fît me fut plus pénible peut-être que celle dont j'avais toujours les accents dans l'oreille et que Ricette en fureur lui avait infligée. Que se passa-t-il dans son esprit ? je ne sais. Par un sentiment plus humain que maternel, eut-elle besoin de rendre à l'une de ses filles les injures qu'une autre lui avait dites ? Ou s'énervait-elle plus que nous tous au "programme" de Mauricette ? Elle éclata. Elle cria, dès le premier mot : "La salope! elle se branle encore !- Oh ! Maman ! dit Charlotte. Tu baises, tu jouis ; Ricette apprend à sucer ; tu la fais jouir, tu lui fourres de la moutarde et un godemiché dans le derrière, je vois tout ça, je n'ai personne, et tu ne veux pas que ...