1. Trois filles et leur mère


    Datte: 19/07/2021, Catégories: Anal Première fois Inceste / Tabou

    ... elle m'empoigna la main pour me faire tirer comme si j'arrachais une poignée d'herbe. L'entracte ne dura qu'une minute. Pour nous donner un peu de repos, Lili en écolière aborda Charlotte en pierreuse et lui dit d'un air soupçonneux : "T'es donc encore malade ? la pine de ton frère avait un drôle de goût ce matin." Quand Charlotte avait ses nerfs, elle ne pouvait retenir ni sa gaieté ni ses larmes. Surprise par cette phrase imprévue, elle rit derrière sa main avant de répondre. Puis la scène commença, mais sur un autre ton que celui de Mauricette. Entre elle et ses deux sœurs, il y avait toute la distance du pensionnat à l'école primaire. Lili parvenait quelquefois d'un saut à franchir le pas; sa fantaisie et son instinct suffisaient à la conduire. Charlotte ne parlait que le langage du réalisme obscène et sentimental. Le rôle qu'elle acceptait, qu'elle avait même demandé, ne ressemblait guère aux types de Bruant. C'était celui de la fille lasse et lâche, qui a toutes les servilités, reçoit toutes les injures et (presque sainte mais sans le savoir) s'accuse la première de son ignominie.Elle prit donc un air douloureux et quand Lili répéta : "Un drôle de goût. - C'est pas assez qu'il me fasse des queues avec une môme de dix ans ! fit tristement Charlotte. Il faut que la môme vienne se plaindre ! ça arrive qu'à moi, ces choses-là. - Une môme de dix ans ? Elle est moins gourde que toi, la môme de dix ans! Elle a branlé le secrétaire du commissariat de police et quand elle ...
    ... voudra le sucer elle te fera foutre à Saint-Lazare. - Ah ! il ne manquait plus que ça dans ma chienne de vie ! mais qu'est-ce que je t'ai fait, ma gosse ? - Tu m'as fait que tu vides les couilles de ton frère et que tu mouches ton chat sur le bout de sa pine." Cette nouvelle expression de Lili mit en joie Mauricette qui se releva sur une main et suivit la scène. "Saint-Lazare ! gémit Charlotte. Non, ma belle gamine, aie pitié de moi. Je te ferai tout ce que tu voudras, pour rien. - C'est trop cher ! dit Lili imperturbablement. - Veux-tu voir mes poils ? mes nichons ? Veux-tu que je te fasse mimi ? - J'ai mes gousses !" Le ton détaché que prit ici l'écolière était si comique et si dédaigneux que, tous, nous partîmes de rire, même Charlotte. Lili continua sans se dérider après avoir tiré de son petit panier une tranche de pain :"Fais-moi une belle tartine de foutre. Va chez le marchand de gaufres pour la faire sucrer. Apporte-la-moi et donne-m'en tous les jours une pareille pour mon goûter à l'école. Mais, pas de bêtises! Si tu me fous la vérole ; c'est pour le coup que je te fais coffrer !... Je l'aurai, ma tartine ?- Ah ! je t'en ferais plutôt deux avec ce que je tire de foutre pour gagner quarante-cinq sous... Là, sous le pont, y a une flaque tous les soirs… Chaque fois que je marche dedans je me fous la gueule par terre... C'est tout ce que tu veux, ma gamine ?- Et puis laisse-moi regarder. Tiens! un passant pour toi ! Vas-y ! Je me cache !" Le dernier mot: "Je me cache!" avait ...
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