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La Muse (4)
Datte: 20/07/2021, Catégories: Erotique,
... quand la porte s’ouvrit. J’entendis à peine le « Ça va, Jennifer ? » que me chuchota Cécile ; je sentais son parfum et son souffle sur ma joue. Je lui répondis un tout petit « Oui ». Elle enleva le drap et me demanda de me retourner sur le ventre, ce que je fis ; je pus constater que Camille était dans la pièce. Camille s’occupait de maman. Cécile étira mes cheveux par-dessus ma tête et déposa une masse souple et froide dans le creux de mes reins. Bras le long du corps, je me détendais à nouveau. Elle m’étalait ce que je supposai être de l’argile, puisque c’était le thème du massage. J’en avais partout, des épaules jusqu’aux pieds, puis je dus me retourner à nouveau ; mon dos et mes fesses collaient au plastique de protection de la table. Elle tira mes cheveux en arrière et me chuchota « Laisse-toi aller ; tu vas aimer, ma belle… » puis elle déposa de l’argile sur mon ventre, l’étala sur tout mon corps et mit une lourde couverture chauffante. Je repartis dans mon voyage imaginaire. Au bout de je ne sais combien de temps, la couverture se souleva et Cécile dit de sa voix toujours aussi sensuelle « À la douche ! » Je sortis de ma torpeur et me dirigeai vers la cabine de douche, marchant comme un scaphandrier à cause de la cuirasse de terre qui avait commencé à sécher sur ma peau. Ce fut avec peine que maman et moi enlevâmes notre deuxième peau de glaise ; nous étions désembourbées. Les deux masseuses avaient préparé les tables en les recouvrant d’une immense serviette ; elles ...
... nous invitèrent à nous allonger. Moi j’étais sur le ventre, et maman sur le dos. Cécile versa généreusement de l’huile dans le creux de mes reins et l’étala de ma nuque jusqu’à mes orteils. Je sentais deux mains sur mes épaules, puis elles descendirent le long de ma colonne comme me l’avait fait maman ; un frisson parcourut mon épine dorsale. Ses mains tournaient, montaient, descendaient ; sous ma peau, mes muscles semblaient rouler, je me détendais complètement. Je fermai les yeux. Mes fesses venaient de s’écarter, malaxées avec force, puis les mouvements devinrent plus doux et descendirent le long de mes cuisses, jusqu’aux pieds. Elle massait mon dos en faisant des cercles ; tout y passa : le dos, les fesses, les cuisses, les pieds. C’était agréablement bon et doux. Un doigt poussa sur chaque cheville ; mes jambes s’écartèrent toutes seules. Je priai les dieux pour qu’elle ne voie pas ma minette. Je ne sais pas si elle l’a vue, mais moi j’ai senti un doigt effleurer mon bouton, déclenchant une onde de choc qui me traversa en un éclair. Partie de mon bouton, elle me fit frissonner en remontant le long de mon échine pour terminer sa course sur ma tête, donnant naissance à une terrible envie de m’occuper de ma minette. Le doigt coquin me titilla cette petite chose, et à nouveau un choc, un autre, puis plus rien. La voix sensuelle de Cécile me sortit de mon rêve : — Retourne-toi. Je m’exécutai et me mis sur le dos. Au-dessus de mon nez, le regard doux et coquin de la pétillante ...