Avant, j'étais sage
Datte: 21/07/2021,
Catégories:
f,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
confession,
Je te tutoie, toi qui vas lire ce texte car j’ai besoin d’une connivence, une proximité qui m’aide à rédiger mes confidences. Avant, j’étais une fille sage. C’était avant. Avant cet événement dont je parlerai plus tard. Mais, maintenant, je ne suis plus une fille très, très sage. Je suis plutôt, comment dire… Une sorte de petite cochonne. Tsss ! Je n’aime pas ce mot. Une grosse cochonne ? Encore moins ! Ça ne me convient pas car je ne suis ni grosse, ni vraiment cochonne. Une cochonne ça ne va pas non plus. Ça fait sale et je ne suis ni sale, ni grosse, ni cochonne. Coquine ? Ça impliquerait, il me semble, une relation avec quelqu’un. Moi, je suis coquine avec moi-même. Délurée ? Pour le moment, je ne trouve pas le bon mot. Petite salope, petite cochonne, c’est sans réelle importance. Avant, je n’étais jamais sortie en public sans culotte. Ce n’est pas par hygiène. Je suis très propre. J’ai toujours des lingettes, des mouchoirs et des culottes dans mon sac. Je crois tout simplement, qu’avant cet événement, je n’avais jamais ressenti l’excitation d’être nue sous une jupe ou une robe. Une robe qui glisse librement sur la peau, sur les hanches et les fesses au gré du vent, des mouvements et des frottements. Le tissu qui me caresse les fesses, se soulève au risque de les dévoiler, s’y repose avec douceur et m’excite. Souvent, dans un lieu public, je m’appuie à une balustrade et je regarde le paysage mais, surtout, je goûte le plaisir de sentir ma robe bouger sur mes fesses au ...
... gré du vent. Malheureusement c’est un plaisir qui se dissipe vite. Surtout si je le pratique trop. Pour éviter cela, plutôt que de ne pas porter de culotte, je préfère la retirer. Pour que je retire ma culotte, il faut bien sûr que j’en porte une. C’est ce que je fais et je la retire souvent. Je me donne des gages ou des challenges : je dois retirer ma culotte dans l’abbaye, dans la cité administrative, dans un parking souterrain, dans un train, un musée, entre deux voitures en stationnement, dans les embouteillages, dans un parc. C’est plus difficile, le parc, car il y a toujours quelqu’un qui regarde ou qui mate une jeune femme comme moi habillée en robe ou en jupe. Je le fais aussi au travail (je suis dessinatrice), au restaurant, avec des relations ou chez des amis. Et, bien sûr, je remets ma culotte dès que le plaisir d’être nue sous ma robe s’est émoussé : au bout d’une heure, d’un quart d’heure, une demi-journée, tout dépend du contexte : les vêtements que je porte, la température de l’air, mon humeur, le vent. Un coup de vent peut exposer mes fesses au regard d’un passant mais sa caresse est si agréable. Je reviens sur ce principe important du plaisir émoussé. Quand j’ai un fantasme et que je le réalise, je passe à un autre fantasme pour rechercher et éprouver de nouvelles sensations et je me rends compte que c’est une suite sans fin. Faudra-t-il un jour que je me promène nue dans la rue avec des pinces à linge sur les tétons et un jouet dans les fesses ? Ce n’est pas ...