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Portrait volé
Datte: 21/07/2021, Catégories: fh, hplusag, jeunes, forêt, campagne, amour, soubrette, jalousie, dispute, pénétratio, jeu, mélo, portrait, historique,
... proche et si étranger. Son corps d’homme l’intimidait. Et elle avait peur de le décevoir… de ne pas être à la hauteur de la belle muse du tableau. Et pourtant, sous son regard d’amant, elle se sentait à cet instant plus femme et plus séduisante que jamais elle ne l’avait éprouvé auparavant. Elle soupira lorsque le comte caressa son cou, ses bras nus et sa taille avant de l’enlacer et de la couvrir de baisers. Et lorsqu’il commença de déboutonner lentement la chemise de batiste brodée qui couvrait encore son buste, elle gémit et son corps entier frémit de désir. François s’empara de cette bouche qui enfin s’autorisait à exprimer l’envie de la jeune femme et la baisa avec passion tout en déshabillant sa compagne, en dénouant les rubans, abaissant les pans de sa chemise. Le contact de la peau douce d’Élise sous ses doigts le fit gémir à son tour d’impatience et son sexe se fit encore plus dur contre les jupons de la jeune femme. Le satin tiède, légèrement ambré de sa peau, l’odeur de vanille et de cannelle qu’elle exhalait le rendait fou. Il la voulait ardemment, totalement, et s’appliqua à découvrir de la bouche et des mains l’entièreté de la nudité qu’elle lui offrait. Élise avait encore un corps de jeune fille, à la taille fine, aux seins menus et ronds comme des pommes, aux épaules rondes également où persistait un reste d’enfance et de candeur entre la clavicule et la naissance du cou… Et dans le regard qu’il échangea avec la jeune comtesse, il perçut la même angoisse qu’il ...
... avait ressentie chez Camille la première fois qu’elle s’était donnée à lui. Alors il lui sourit avec tendresse et murmura : — N’aie pas peur… Tu es celle que j’aime et désire depuis cinq ans, et je sais que tu me désires tout aussi fort. Ce moment est à nous, rien qu’à nous. Et tu n’as rien à me prouver. Tu es belle et je t’aime. Et je te veux pour toujours. Si tu me veux aussi, je te prouve à l’instant que nous sommes faits l’un pour l’autre. Réponds-moi seulement, mon amour…— Oui, murmura Élise. Je veux être à vous, je vous aime… Mais…— Mais quoi ?— Que dirons-nous tout à l’heure ?— Rien… Notre bonheur ne concerne que nous. Il sera temps d’ici quelques mois d’annoncer nos fiançailles…— Et si les domestiques faisaient courir le bruit que…— Je suis prêt à me battre avec quiconque tentera une calomnie… Maintenant, ne dis plus rien. Laisse-moi t’aimer, murmura le comte en caressant doucement la chevelure brune de la jeune femme. En parlant, il avait quitté ses derniers vêtements. Son sexe se dressait haut contre son ventre. Élise baissa les yeux à cette vue mais François lui releva la tête. — Je ne suis pas Jupiter qui abusait des nymphes et des muses durant leur sommeil ou bien sous un déguisement. Je t’aime, Élise, sois-en convaincue.— Je sais… Je ne suis pas abusée… juste intimidée… François sourit. Il caressa le modelé tendre et doux du visage de sa maîtresse puis, dénouant le dernier lien du dernier jupon de la jeune femme, il dénuda le bassin et les cuisses d’Élise. Elle ...