1. Une odeur de pétrole


    Datte: 21/07/2021, Catégories: fh, couple, extracon, cocus, cérébral, odeurs, Oral 69, pénétratio, confession, cocucont,

    ... étaient trempés. Je me suis déshabillé, j’ai pris une douche puis j’ai ramassé mon pyjama pour le mettre dans la corbeille à linge. Et là, eurêka ! J’avais trouvé d’où émanait ce que je ressentais comme une puanteur ! Les vêtements de mon épouse ! Je les ai reniflés. Ils en étaient imprégnés. Pétrole ? Comment m’étais-je autant fourvoyé ? Je reconnaissais maintenant un parfum qui m’avait toujours horripilé, le célèbre "Habit Rouge" de Guerlain. Je sais, cela peut paraître étrange ! On me l’avait offert une fois et il m’avait fortement incommodé. Pour tout le monde c’était une essence subtile mais il me faisait l’effet d’un produit chimique, il me donnait des maux de tête. Mes jambes se sont mises à flageoler. À l’évidence ma femme avait un amant ! Je ne l’aurais jamais imaginé. Il n’y a pas de mots assez justes pour décrire la déchirure qui a ravagé mon cœur. Mes jambes se sont dérobées, je me suis affalé dans un fauteuil, l’âme brisée. Je n’ai pas honte de l’avouer, j’ai pleuré comme un gosse. Je l’aimais tant, même si tout désir pour elle avait disparu. J’ai erré tout le reste de la journée dans un état mental indescriptible. Qu’allais je faire, que devais-je lui dire ? Je n’arrivais pas à lui en vouloir mais l’imaginer entre les bras d’un autre homme me faisait très mal. Des visions d’elle nue, prise, fouillée, caressée, tripotée submergeaient mon cerveau. Des flashs, comme des images de films pornos, défilaient dans ma tête. Était-elle tendre avec lui ? La journée fut ...
    ... interminable. Elle m’avait cocufié et je souffrais. J’ai tenté de regarder la télé pour noyer mon esprit, mais il ne se fixait sur rien. Et puis quelle attitude avoir à son retour ? En parler ou faire semblant de rien ? Dans tous les cas, je ne lui en voulais pas. Je l’avais tant négligée ! Comme toujours quand je restais à la maison, j’ai préparé le repas. Pour me détendre je me suis versé un whisky. Deux. Ça allait m’aider, me disais-je, à paraître plus naturel. Et de fait, je me suis détendu. Après tout je l’avais bien mérité. Elle est rentrée un peu plus tôt qu’à l’accoutumée. Immédiatement le précieux parfum masculin a envahi l’espace. Le doute n’était plus permis. Il m’a fallu me contenir, agressé à la fois par l’effluve insupportable et par l’horreur de sa signification. Ce soir elle paraissait paisible et souriante… et pour cause ! J’ai fait comme si de rien n’était. J’aurais aimé lui en vouloir mais je n’y parvenais même pas. Je me sentais tellement coupable. Ainsi qu’elle le faisait depuis peu, elle a déposé un léger baiser sur mon front, à la manière d’un vieux couple. Un bref instant la tentation a été forte de l’attirer vers moi. Je me suis contenu. Nous avons échangé des banalités, omettant tacitement notre brouille de la veille. Comme d’habitude elle s’est déshabillée pour mettre sa robe d’intérieur. Par la porte entrebâillée de la chambre à coucher je la voyais faire. Tantôt apparaissaient ses seins magnifiques, ses longues cuisses effilées, son petit cul bombé. ...
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