Ursula, coach très perso (2)
Datte: 12/11/2017,
Catégories:
fh,
ffh,
médical,
amour,
volupté,
Oral
fsodo,
init,
journal,
humour,
... se culpabilisait, mais en plus, lors des rares moments d’abandon dans les bras virils d’un compagnon de passage, elle n’éprouvait plus aucune sensation. Comme pour se punir ou s’empêcher de recommencer une histoire qui pourrait se solder à l’identique de la première. Pour mieux se punir, elle était devenue frigide ! Bien entendu, au début, elle n’y croyait, ni ne l’admettait. Elle préférait mettre sur le compte de la fatigue, du stress et de l’émotion ses propres pannes sexuelles, ce non-plaisir durant les rapports, même quand son compagnon de lit s’évertuait à lui masturber le clitoris qu’elle savait pourtant très réactif. Et un soir, alors qu’elle suivait d’un œil morne et à moitié endormi une émission de télévision, elle avait entendu un docteur ès psycho-sexologie, parler de certaines causes de frigidité chez les femmes et des possibilités de soin qui existaient. Elle avait sursauté. Elle avait écouté plus attentivement et noté sur une page de magazine qui traînait sur la table de nuit, le nom de ce médecin, femme. C’est comme ça qu’elle avait rencontré Ursula qui allait jouer le rôle de thérapeute et, surtout, de coach sexuel. Marie-Gabrielle, au début, pensait trouver en Ursula juste une série de conseils pour surmonter cette « soit-disant frigidité » en laquelle elle ne croyait guère. Pourtant, elle avait bel et bien découvert qu’elle était devenue frigide. Mais que cela pouvait soit durer tout le reste de sa vie, soit être soigné. Tout ne dépendait que d’elle. Voilà ...
... le tableau que lui avait brossé Ursula, sans ménagements. Un peu terrorisée, un peu affolée aussi, Marie-Gabrielle s’était laissée alors convaincre de suivre une toute nouvelle forme de thérapie, utilisant le système de coaching. Car pour Ursula, elle était à la fois un cas d’école et, surtout, la première cliente en matière de coaching sexuel. Bien sûr, au début, Ursula a utilisé sa cliente comme un cobaye, adaptant sans cesse sa démarche, tâtonnant, expérimentant, redressant sa théorie. Mais de fil en aiguille, la technique s’est calée, s’est imposée comme La bonne solution. En complément, Ursula avait longuement travaillé sur le mental de Marie-Gabrielle, lui expliquant que son sentiment de culpabilité était normal et qu’elle allait devoir le dépasser. Quant au reste, tout rentrerait au fur et à mesure dans l’ordre, à condition aussi de retrouver une vie plus calme, plus équilibrée, en mettant des barrières entre ses activités, en organisant mieux sa vie. Bref, des petites choses mais si essentielles que souvent, les gens les oublient. Au fur et à mesure que Marie-Gabrielle se confie à moi, me racontant ses premiers pas sous la férule d’Ursula pour guérir de sa frigidité, me reviennent à l’esprit mes propres expériences à ses côtés, mes craintes, mes doutes, mes espoirs et mes échecs. Comme pour moi, Ursula a utilisé le système de la « brève rencontre ». Mais avec, curieusement, semble-t-il, plus de succès que pour mon cas. Enfin, quand je dis « curieusement »… En réalité ...