Une galéjade bien montée (1)
Datte: 27/07/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
forêt,
volupté,
Oral
historique,
humour,
aventure,
... excuses : tension nerveuse trop forte et stress de la journée, mais cela n’a convaincu à cent pour cent que lui-même, pas sa belle logeuse et amante. Pour Édouard, c’est évident qu’à l’avenir, il faudra qu’il se montre beaucoup plus prudent. Sa priorité absolue est d’éviter ce genre de « pannes » qui, en toute logique, ne devraient pas arriver à un jeune garçon de vingt ans resté toute une journée sage comme une image. Pour se faire, Édouard devra toujours conserver quelques réserves… au cas où. L’important dans ce genre d’affaires n’est pas de dire toute la vérité et rien que la vérité, mais de rester crédible à cent pour cent. À l’usine, Édouard se débrouille plutôt bien dans cette ambiance féminine où la réserve est de rigueur, alors que les sous-entendus et les paroles à double sens sont monnaie courante. C’est vrai que les huit années de pensionnat passées chez les Frères des Écoles Chrétiennes lui ont permis d’affirmer son caractère. L’école du « ne pas laisser paraître » s’avère aujourd’hui d’un grand secours. Elle lui permet, en toutes circonstances et en toute innocence, de se tirer le plus souvent des situations les plus délicates, avec, il faut bien le reconnaître, une pincée de mauvaise foi dès que nécessaire. L’horloge tourne et la fin de l’après-midi se rapproche. Le temps est magnifique, le ciel est bleu pâle et la température ne dépasse pas les vingt-six degrés. Les conditions sont idéales pour cette première grande excursion de trois heures à pied avec ...
... Tatiana. La sonnerie de dix-sept heures retentit dans l’usine : — Tatiana, tu mets combien de temps à te préparer ?— Un bon quart d’heure tout au plus, Édouard. Tatiana et Édouard se dirigent vers leurs douches respectives pour se mettre en tenue de marche. Édouard aurait bien pris quelques minutes pour contempler Tatiana dans le plus simple appareil depuis le poste d’observation sur les douches des femmes que lui a dévoilé Monsieur Antoine à son arrivée. Comme le temps manque aujourd’hui, ce sera pour une autre fois. Édouard prend sa douche en deux coups de cuillère à pot, enfile un pantalon de toile et ses baskets, et retrouve Tatiana à la sortie. Elle est en short très court et assez moulant avec des grandes chaussettes et de vraies chaussures de marche. Ils croisent en partant la cheftaine qui surveille la sortie : — Alors Monsieur Écorcier, vous êtes en tenue de campagne ?— Oui, Mademoiselle Parson. Mademoiselle Turkof et moi, nous allons faire une marche à pied d’une quinzaine de km dans les environs.— Et bien, excellente marche et à demain matin.— Vous quittez l’usine tard aujourd’hui ?— Oui, en règle générale le mardi et le vendredi je pars vers six heures. Cela me permet de régler différents problèmes administratifs dans le calme, quand l’usine est vide ou presque.— Alors à demain matin avec le courrier. Tatiana et Édouard quittent l’usine et se dirigent vers une toute petite route mal goudronnée s’éloignant de la vallée : — Tu vois Édouard, notre cheftaine est un vrai ...