1. Pilgrims of Mars


    Datte: 28/07/2021, Catégories: fh, couleurs, extracon, dispute, Oral pénétratio, sf,

    ... Terre, enfin de la NASA. Et ce n’était pas forcément une bonne chose. Même si la FKA, l’ESA, la CNSA, la JAXA et la plupart des agences spatiales terriennes s’étaient réunies sous l’égide de l’ONU pour lancer le premier vaisseau spatial avec près de cent cinquante humains à son bord en vue d’être la tête de pont de la colonisation de Mars, c’était bel et bien la NASA qui chapeautait le tout. Or en matière de relation humaine les américains étaient plutôt binaires voire primaires. Étant américaine, elle savait plus qu’aucun autre qu’on ne pouvait pas faire confiance à un peuple qui écrit sur ses billets « In god we trust », l’argent et Dieu n’avaient jamais fait bon ménage. C’étaient des puritains qui ne comprenaient rien aux fluctuations de l’être humain. Tout le contraire des européens et des français en particulier. Non pas que les français soient plus intelligents que les autres loin de là, ils étaient pires : orgueilleux, vaniteux, hâbleurs, égoïstes, colériques, soiffards, intransigeants –un comble pour le pays des droits de l’homme –, mais ils arrivaient, par on ne sait quel miracle, à être paradoxalement ouverts d’esprit et à comprendre, même de manière fortuite, les relations humaines plus que d’autres. Enfin Alexandre était comme ça, mais pouvait-on juger un peuple sur un de ses spécimens ? Il ne fallait pas espérer une solution de la part de Houston, à part peut-être « démerdez-vous ». ooooooooooo Allongé, dans une torpeur post-coïtale, Alexandre laissait naviguer ...
    ... sa main sur les seins lourds et fermes de Camille. Il était émerveillé par la douceur de cette peau, jamais il n’en avait caressé de telle sorte.« Celle de Béryl n’a pas le même grain. » Penser à Béryl dans un moment pareil était inopportun, mais il n’arrivait pas à se soustraire à la vision de sa belle américaine aussi facilement. Elle avait un corps de rêve et il n’était pas simple pour lui de se dire que jamais plus il ne pourrait revenir auprès d’elle. Il savait qu’il avait pris cette voie sans espoir de retour. Béryl était ainsi faite, froide comme l’acier. Ce n’était pas pour rien si elle avait été nommée commandante en chef de l’expédition, elle était capable de trancher dans le vif sans sourciller d’un iota. C’était cela qui l’avait attiré chez cette femme, sa volonté indestructible, son côté « brut de décoffrage ». Elle était l’archétype de l’américaine pour un français comme lui : gaulée comme une Aphrodite moderne tout en étant cash dans ses rapports, sans pour autant tomber dans les excès d’une madame sans-gêne. Lui au contraire louvoyait toujours pour atteindre son but, n’hésitant pas à s’arrêter s’il le jugeait bon. De plus, de par son travail, il n’avait pas la même notion du temps que les autres. La science de la terre avait forgé une certaine humilité chez Alexandre : une montagne mettait des milliers d’année pour resplendir. Alors à côté de la force tranquille de la nature, l’agitation frénétique de l’espèce humaine lui semblait bien dérisoire. Béryl n’avait ...
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