Les machinations de Laure (1)
Datte: 29/07/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
... veut dire, intervins-je, que non seulement tu n’assures pas aussi bien que moi au pieu pour Laure, mais en plus que tu ne l’aimes pas assez pour accepter cette évidence. — Que je ne l’aime pas assez ? Que je ne l’aime pas ASSEZ ? Mais bon Dieu, qu’est-ce que je t’ai dit, l’autre jour, sur les quais, Laure ? Qu’est-ce que je t’ai dit ? — Des mots. Ah, ça, pour les mots, vous les mecs, vous êtes fortiches !, répliqua Laure. — Il me semblait avoir demandé un peu de calme, repris-je. Comme les autres, Malo, cela veut dire à la fois trop maladroit pour satisfaire l’appétit sexuel de Laure, et trop peu amoureux pour accepter la situation. C’est un test, je te dis. — Vous êtes complètement fous. Mais le ton de sa voix chancelait. Je repris. — Fou ? Fou de vouloir le bonheur absolu de ma fille ? Fou de vouloir qu’elle se choisisse un compagnon digne d’elle ? Fou de vouloir qu’il l’aime plus que tout, comme je l’aime moi-même, au point de tout lui pardonner ? De lui passer toutes ses fantaisies ? Fou de vouloir que son compagnon, s’il ne la satisfait pas, la laisse au moins se satisfaire comme bon lui semble ? Tu appelles ça de la folie, toi ? Malo ne répondit rien. Il réfléchissait. Je repris : — Imagine être le papa d’une jeune femme extraordinaire, par son intelligence, par sa gentillesse, par sa beauté... Ne voudrais-tu pas le meilleur, pour elle ? — Si, bien sûr, mais... — Ne serais-tu pas prêt à contrevenir à toutes les bienséances pour elle ? — Je... — Il n’y a ni mais ni ...
... je, Malo. Soit tu es prêt à tout sacrifier pour ta fille, tes habitudes, les conventions, ta vie même, ton honneur même, soit tu n’y es pas prêt. Choisis ton camp, Malo. Avec nous ou contre nous. Après un moment de silence qui sembla durer une éternité, Malo lâcha, les dents serrées : — OK. OK. Avec vous. Vous êtes complètement fous, mais je suis aussi fou que vous. — Des mots !, cria Laure. Encore des mots ! Comme Philippe ! — Comme Philippe ? riposta Malo. Tu vas voir. Comme Philippe ! N’importe quoi ! Il ramassa à terre le bandeau arraché, s’en empara, se releva, et marcha jusqu’à son fauteuil où il s’assit. Puis, dégustant manifestement ses paroles, il dit : — Allez-y. — Allez-y ? demanda Laure. — Baise avec ton père, chérie. Devant moi. Je veux te regarder le baiser, espèce de salope. Laure me jeta un regard éloquent. Je lui dis : — Mais je t’en prie, ma chérie, vas-y. Laure se jeta sur Malo. Elle l’embrassait, pendant que ses doigts se précipitaient pour le dévêtir, lui aussi. — Je t’aime, chéri, dit-elle. — Je t’aime, Laure, répondit-il. J’ai ramassé mes vêtements. Je me suis rhabillé discrètement. J’ai laissé ma fille avec son amoureux. Dans le fond, je ne regrettais rien. Malo avait passé le test, et Laure et moi avions toujours été clairs là-dessus : le premier qui passerait le test mettrait fin au test. En rentrant chez moi, tout de même, j’avais beaucoup de regrets dans la gorge. Maintenant quoi ? Retrouver une compagne par je ne sais quel site de rencontres pour ...