1. Anne au Congo


    Datte: 29/07/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,

    ... furent prises de tremblements. Se fut Michelle qui émergea d'abord de cet instant de panique, avec sang froid elle analysa la situation. Si les soldats se rendaient compte de cette mort, leurs plans pourraient être remis en question. Il ne fallait pas qu'ils se rendent compte du décès de l'américaine. Surmontant leur répulsion elles placèrent le corps de leur compagne dans une position qui pouvait simuler le sommeil, la couvrant de restes de vêtements, elles prièrent pour que subterfuge ne soit pas découvert avant l'heure de leur fuite. Par chance, personne ne vint les opportuner ce soir là, la chaleur du jour avait ensuquer tout ce beau monde et les hommes pensaient plus à prendre du repos qu'à violer les femmes à leur disposition. Anne et Michelle haletaient dans la fournaise de leur prison en guettant le moindre des indices qui aurait donné le signal de leur départ. Elles attendirent longtemps, en tout cas le temps leur paru infiniment long. Enfin vers le milieu de la nuit, on vint toquer à la fenêtre entravée de leur cellule. Elles entendirent des pieds de biche à l'œuvre sur le bois et des craquements discrets leurs dirent que leur délivrance était proche. Enfin une main cuivrée finit d'ouvrir le panneau et le mandingue passa sa tête à l'intérieur. Aussitôt Anne et Michelle se précipitèrent, l'homme les saisit l'une après l'autre et les reposa sur l'herbe. L'air libre de la nuit leur fit du bien, l'homme sans rien dire les poussa rapidement devant lui et sans bruit, ...
    ... ils coururent vers des masses sombres garées sous les arbres au fond du jardin. Sans plus réfléchir, avec l'aide du mandingue elles furent poussées et hissées dans le camion pendant qu'une bâche s'abattait sur elles. Sans plus attendre, le camion démarra et les soubresauts de la piste bercèrent délicieusement le voyage. Sous leur bâche, les femmes jubilaient, serrées l'une contre l'autre, n'osant encore se réjouir ouvertement, elles ne se posaient pas de question sur leur destination. Pour l'instant elles fuyaient un lieu de torture où elles avaient subi trop de souffrance. Le camion s'arrêta et sous la bâche on n'entendit plus que le crissement des insectes de nuit tout autour. Il y eut des pas et une main sombre souleva la toile lourde qui recouvrait les femmes. Le mandingue prit la main d'Anne et la souleva à sa hauteur. Il la prit dans ses bras et il l'embrassa avec fougue. " Ton voyage touche à sa fin " dit il. " Merci " répondit elle simplement. L'homme la regardait intensément. " Je sais que ton mari est à l'ambassade, mais si tu veux.... Enfin ....oui si tu veux, nous pourrions.....dans la foret....une dernière fois......le veux tu? " Anne hocha la tête verticalement, sans réfléchir. Rien autour ne comptait plus, ni les hommes en armes ni Michelle sa compagne des mauvais moments. Prestement l'homme sauta du camion en l'entraînant à sa suite et la nuit et la forêt les happèrent ensemble. Tenant la main d'Anne, le mandingue l'entraîna loin de la piste dans une espèce de ...