Le Fétiche (2)
Datte: 01/08/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
frousses,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
aventure,
... nous accompagner durant notre voyage dans le monde des esprits. On m’a emmené dans une yourte isolée à l’extérieur du village. La vaste tente de cuir et de feutre était faiblement éclairée par un poêle placé en son centre. Devant celui-ci, me tournant le dos, se tenait la silhouette agenouillée du chaman. — Asseyez-vous. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en pénétrant sous la tente ; mais ce qui est sûr, c’est que je n’attendais pas à être apostrophé dans un anglais presque parfait par « une » chaman qui ne devait pas avoir beaucoup plus de vingt ans, et dont la beauté orientale éclatait dans la pénombre. — Vous… vous parlez l’anglais ?— En effet, mais ce n’est pas pour cela que vous êtes ici, n’est-ce pas ? Alors, ne perdons pas trop de temps en politesses inutiles. J’ai cru comprendre que vous disposiez, vous aussi, d’un esprit chamanique ramené d’Amazonie. Je peux le voir ? Tandis qu’elle examinait le corps encore inerte d’Amasank, observant le fourreau de plumes, plongeant ses yeux dans les orbites creuses du chasseur, je me suis mis moi aussi à la contempler. Elle avait une longue chevelure noire pareille à celle de mon fétiche, des yeux sombres en amande posés au-dessus de ses pommettes légèrement saillantes, et une bouche fine et large sur laquelle tout homme rêverait de poser la sienne. — Pouvez-vous le réveiller ?— Quoi… ? Là…, tout de suite ?— Pourquoi ? Vous vous attendiez peut-être à des préliminaires ? Je n’avais pas le choix. Alors, le plus discrètement ...
... possible, j’ai sorti ma queue déjà bien éveillée par la contemplation de ce charmant chaman pour la glisser dans l’étui emplumé et attendre avec une fierté sans doute ridicule qu’un regard surpris et admiratif vienne illuminer le visage de la jeune femme. Mais, à ma grande surprise, elle est restée de marbre, se contentant de regarder avec intérêt comment le visage du chasseur jivaro venait prendre vie en lieu et place de mon gland. — Bonjour, esprit de la chasse. Comment t’appelles-tu ?— Je m’appelle Amasank ; et toi ?— Je m’appelle Alia. Dis-moi Amasank, tu connais bien Bayan Hangai, non ?— Ce vieux brigand ? Pensez si je le connais ! Je n’en croyais pas mes yeux ni mes oreilles. Mon Amasank, qui devenait quasi incontrôlable lorsque l’odeur d’une chatte venait lui caresser les narines, devisait le plus naturellement du monde avec la jeune chaman, lui racontant ses multiples aventures avec son alter ego mongol, en s’attardant longuement sur ses propres prouesses. — Il doit quitter le corps qu’il occupe actuellement. Peux-tu nous aider ? Pour la première fois, Amasank a tourné son visage vers moi. — On s’amuse pourtant bien tous les quatre ; pas vrai, maître ?— Vous êtes trop puissants pour nous. Si nous ne faisons rien, Tanya ne résistera pas très longtemps ; et dans son état, cela pourrait aussi être fatal à l’enfant qu’elle attend. Pour la première fois, j’ai cru lire une trace d’humanité dans la petite tête réduite qui me regardait — Je l’ai rencontré plusieurs fois, son ...