1. Réconfort & vieilles dentelles VIII. La femme de l'aéroport (2)


    Datte: 01/08/2021, Catégories: Hétéro

    Étant seul, je me retrouve avec un couple, et moi à la place côté couloir. L’avion décolle bientôt. D’où je suis-je ne peux plus voir ma vieille blonde. Je lis, puis finis par tomber dans une espèce de torpeur contre laquelle je ne peux pas lutter. Néanmoins, je ne m’endors pas. Tandis que je ne cherche pas à penser à elle, je me rends compte que le souvenir proche de nos échanges de tout à l’heure vient me hanter. Des idées me viennent. Des questions ? Est-elle chaude sous son apparence digne ? Veut-elle un rencart ? Était-ce une innocente plaisanterie ou bien ne serait-elle pas contre une partie de bête à deux dos avec moi... ? Je ne sais pas si c’est le fait de cette drôle de somnolence, les vibrations de l’avion ou le séjour écoulé durant lequel j’ai fait le plein de soleil sans faire l’amour durant une semaine qui est train de me monter au cerveau, mais spontanément je me mets à bander très fort. J’ai une gaule énorme qui n’est pas décidée à s’en aller maintenant. Je finis par ouvrir les yeux, avec un petit sourire béat, du moins satisfait de ma réaction physiologique. Juste au moment où j’aperçois... qui ? Devinez. « Ma » blonde qui remonte l’allée (probablement pour aller aux toilettes.) Elle me voit sourire, doit penser que ça s’adresse à elle, intentionnellement. Elle me gratifie d’un grand sourire, et me touche l’épaule, et sans vraiment s’arrêter me dit, l’air entendu : « - Ça va, vous êtes bien installé ? » Évidemment le temps que je trouve une réponse ...
    ... spirituelle elle a déjà dépassé mon siège. Alors ni une ni deux, je n’ai pas le temps de réfléchir à ce que je fais : je me lève aussi, nonchalamment, puis me dirige vers les toilettes. Avec un peu de chance il y aura la queue et on pourra toujours discuter là-bas, dans cet espace réduit entre couloir et cagibi du personnel de cabine. Bingo : il y a déjà une personne qui attend que le cabinet soit libre. La blonde me voit arriver et me lance un sourire complice. Je hausse les épaules et les sourcils, l’air de dire : « eh oui. Tout le monde s’y retrouve. » Elle me dit : « - Un seul de disponible. — Ah oui, » réponds-je, « c’est la misère — Non, » dit-elle, « c’est les compagnies charter. — Mais vous voyez, vous aviez tort, je n’ai personne sur mes genoux. — Mais j’espère bien ! » dit-elle avec un air rieur et faussement jaloux. « - Je vous le promets. Ils n’en sont pas encore là. Pas plus que de faire rentrer deux personnes en même temps dans les toilettes pour faire gagner du temps... — Ça, c’est à chacun de voir... » Je souris, amusé par une boutade un peu provocatrice de plus dans sa bouche. Décidemment elle m’étonne, m’intrigue, et m’intéresse. Le pire c’est que j’ai toujours la gaule et ses taquineries ne font rien pour me refroidir. Elle a de la classe, avec ses grands cheveux qui lui tombent sur le haut du dos, son corps élancé ; elle est presque plus grande que moi. Je suis tout près d’elle ; nos corps, dans ce couloir exigu, sont à quelques centimètres l’un de l’autre. Je sens ...
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