Garde-à-vous !
Datte: 13/11/2017,
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Partouze / Groupe
hsodo,
confession,
Depuis dix ans que je travaille, je n’ai jamais regretté mon choix. Et pourtant avant – et même encore actuellement – j’en ai entendu des « C’est pas un métier pour une femme, c’est mal payé ; vivre en caserne, quelle horreur ! C’est dangereux, etc. » Mais la pire remarque, c’est « Avec ton physique tu pourrais trouver autre chose ! » Je réponds presque toujours « Oui, pute ou call-girl… » Ils sont marrants, les gens ; ce n’est pas parce qu’on est une femme, une belle femme – on me l’a assez répété – qu’on doit obligatoirement faire un métier en relation avec son physique. Moi, les études ce n’était pas mon fort. Justement, avec mon physique, blonde, 1,75 m, des rondeurs bien placées, j’avais plutôt tendance à en profiter. M’amuser, sortir, boire, fumer et baiser. Voilà quelles étaient mes priorités. Et puis un ami qui se tue en sortant de boîte, ivre et « sous fumée », m’a ramené à la vraie vie. Pas un métier de femme ! Eh bien si. L’uniforme nous va bien et nos collègues ne sont plus ces « pandores » d’autrefois, mais des hommes et des femmes modernes. J’aime cette autorité et le contact avec la population. Bien sûr, il y a des inconvénients. Au début surtout, les mutations qui font changer de ville souvent. La vie en communauté aussi. Si au début cela forme une famille de substitution, le problème c’est qu’on risque de perdre le contact avec les autres. Et nous, Rémy (mon compagnon) et moi, avons besoin de connaître d’autres gens. Lorsqu’on a des enfants, on se fait ...
... d’autres amis, grâce à eux. Comme nous, ce n’est pas le cas – on vient seulement de se pacser, et encore c’est pour être muté ensemble – on se débrouille autrement. Le sport. En pratiquant des sports, cela permet de se faire des partenaires qui deviennent des relations, voire des amis. Moi mon truc, c’est le tennis. Je me débrouille bien, je suis classée, pas au niveau que je mérite car mes astreintes limitent ma possibilité de participation aux tournois, mais c’est largement suffisant pour être une partenaire que les autres joueurs apprécient. Actuellement je joue souvent avec Armelle. Cette femme que je connais depuis trois mois est sympa, et d’ailleurs nous a déjà invités chez elle. Elle ne bosse pas ; son mari a une grosse entreprise, et est donc disponible presque n’importe quand, ce qui va bien avec mes plannings variables. On vient de se faire un beau match, et malgré ses vingt ans de plus elle tient bien sa place. Il faut dire qu’elle prend soin d’elle : salle de gym, danse, esthéticienne, etc. Le vestiaire des femmes est en réfection, les portes des cabines sont même absentes. Personnellement cela ne me gêne pas, et manifestement Armelle non plus. Chacune prend sa douche dans son coin, et alors que je m’essuie consciencieusement j’entends : — Avec le corps que tu as, tu aurais pu travailler dans la mode. Mannequin, top-modèle, il y a plein de métiers que tu aurais pu faire. C’est Armelle, la serviette autour de la poitrine, qui m’interpelle. — Tu ne vas t’y mettre. Pas ...