Petits secrets de village - Julia et Manon
Datte: 03/08/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Thomas Corentin ... Corentin Thomas ... depuis deux semaines elle observait, depuis deux semaines ni l'un ni l'autre ne semblait progresser. Lequel plongerait le plus loin, lequel ferait le plus d'éclaboussures. Lequel rirait le plus fort, lequel serait le plus spirituel. Lequel ferait naître une étincelle dans le regard de Manon. Lequel serait choisi. Depuis deux semaines Julia observait. Elle savait que Manon hésitait, ne s’engageait ni avec l’un ni avec l’autre. Elle savait, parce qu’elle les avait surpris : Manon embrassant son fils Thomas, un autre jour Corentin la serrant dans ses bras. « « Julia, vous l’avez peut-être déjà rencontrée … si vous me lisez, si vous vous intéressez aux « petites histoires de mon village ». Caroline, Fanny, Julia et Brigitte. On les avait rencontrées la première fois au bord de la piscine chez Julia. Ce jour-là, Manon, la fille de Brigitte avait « emprunté » les petits dessous de Caro dans le vestiaire, avait défilé en petite tenue devant les enfants de Fanny. Julia qui s’inquiétait de les savoir trop longtemps dans le vestiaire avait surpris Manon. Elle ne s’était pas montrée. La fille de Brigitte s’exhibant ! Voilà qui l’avait intéressée … Manon en ce début d’été venait souvent chez elle pour profiter de la piscine, invitée par son fils Thomas. Julia … on dit dans le village qu’elle apprécie les femmes … ces amies se méfient un peu de ses commérages … Julia aime bien les choses un peu troubles … Manon l’intéresse ? Pas plus que ça. Mais ...
... sa mère, Brigitte, lui vole un peu la vedette dans le groupe, alors dévergonder sa fille, ma foi, ça lui plairait bien ! » » Un après-midi à la piscine … Allongée sur les dalles de ciment incrustées de graviers gris et jaunes elle avait détaché dans son dos le nœud qui retenait son haut de maillot pendant qu'ils jouaient dans la piscine à s'asperger en se lançant un ballon de mousse jaune alourdi par l'eau, un jeu auquel ni l'un ni l'autre ne prêtait vraiment attention, juste prétexte à rires forcés pour attirer l'attention. Tous les deux avaient vu les reins brillants d'un fin duvet blond se creuser, le cou se dresser sous les boucles courtes et les bras se tendre dans le dos. Tous les deux guettaient le renflement sous les bras des seins écrasés sur le drap bleu étalé sur les dalles. Ils ont échangé un regard, un sourire entendu. Un signe ? Une opportunité ? D'un commun accord ils ont interrompu le jeu et sont sortis de l'eau. L'un à droite, l'autre à gauche, ils ont installé leurs serviettes de bain sur les dalles tout proche du drap bleu. Lequel ? peu importe, d'une chiquenaude, a projeté quelques gouttes d'eau sur le dos dans l'espoir de la faire se redresser. Les filles ont naturellement les gestes qu'il faut quand elles le veulent : elle a replié les bras le long de son torse et plaqué le drap devant elle sur ses seins en se redressant pour jeter sur l'un puis l'autre un regard incendiaire. Pas un mot, le regard suffisait. Elle s'est rallongée en gardant les coudes en ...