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Le beau camion blanc
Datte: 04/08/2021, Catégories: Mature,
Le propos fut clair sur le tchat. Ce ne serait qu’une fois. Passefurtive. Ce serait prompt et définitif. J’avais envie de me faire sauterau sens vulgaire. Tant mon mari que mon amant ne pouvaient contenter cebesoin irrépressible d’abaissement et d’humiliation. Les sites libertinssont en cela une aubaine. Point besoin de se déplacer. Il suffit des’assurer au mieux qu’on n’a affaire à un assassin. Que le timbre devoix de l’interlocuteur au téléphone ne vous décourage. Que sa photo sielle n’est trafiquée vous agrée. Cet homme m’avait séduit son milieusocial inférieur. Avec un peu de dépit il m’avoua son métier :camionneur dans les banlieues alentour. Il sautait nombre de clientes.Il avait pris goût à la bourgeoise et femme mariée. Mon ouvriercependant n’était pas un sot.Qu’il eût dix ans de plus que moi me convenait. J’avais banni pourtoujours les minets narcissiques. Mon psy m’avait expliqué maprédilection pour les mâles mûrs qui pouvaient me soumettre en maître ousuccédané de père. Lorsque nos regards se croisèrent au fond du café, jene pus réprimer de sourire. Ce tyran avait l'air débonnaire d'un père defamille. J’eus du mal croire qu’il était le Don Juan de village qui setapait tant de femmes. Il avait la voix tendre et des façons degentleman. Je perçus qu’il était séducteur et n’avait besoin de forcer.J’affectais d’être déçue par cette trop grande aménité. Je l ’auraispréféré amant plus autoritaire, plus directif. Je doutais qu’il meprocura le frisson souhaité. Il sourit à ...
... mes propos ne s’endécontenançant point.Le temps pressait. Il m’invita à monter dans son grand camion blanc cequi avait été convenu. J’avais rêvé toujours de trôner dans ses hautescabines surplombant la route et qui vous conférait un sentiment depuissance et de sécurité. Telle une petite fille je jouais avec lesboutons du tableau lui en demandant l’usage. Il ne se départait jamaisde sa gentillesse et d'un regard amusé. Il crut devoir caresser macuisse pour marquer qu’il était ce mâle amateur de chair fraîche et dejolies femmes. J’avais à cet égard mis la minijupe sous mon manteau decuir. Il rangea son grand camion aux abords de la route sous un hêtre.Là il fit sentir sa force. La nuque ployant sous sa poigne il m’attiravers lui, me prit la bouche, me força à mélanger sa langue avec la mienne.Il n’était pas prévu que je dus me résoudre à cela. Telles les putes jetrouvais obscène en effet d’embrasser. Il l’avait fait exprès. J'eus unregard furieux. Son sourire immuable signifiât son premier triomphe.Nous allâmes deux kilomètres plus loin dans un chemin sous les arbresnous dérobant à la route. Il convint que l'endroit lui était familier etque plus d’une garce en avait fait l’expérience. N’étais-je la énième desa longue liste ? D’un regard je compris qu’il requérait d’éprouver toutmon talent. Ma main après avoir caressé le haut du pantalon et d’enavoir suscité une bosse caractéristique, s’enquit doucement dedéboutonner la braguette, d’en extirper une queue grosse et tendue. Jele ...