1. Les Aventures de Barbara IV


    Datte: 06/08/2021, Catégories: Lesbienne

    ... maintenant… (Dans un demi-sourire un rien désenchanté) Bien, attends. Je confie le rayon à la petite.Non loin de là se trouve Yasmina, plutôt courte et un peu boulotte, séparant les pantalons taille 42 des blazers taille 58. Vraiment pas une partenaire rêvée, pense Barbara ; mais tel n’est pas son rôle : elle permettra seulement au deux compagnes de profiter d’un bon moment d’intimité. Une fois données ses instructions, Séverine fait encore un petit crochet derrière la caisse pour prendre son sac à main, et voici les deux femmes marchant côte à côte. Parfois leurs mains s’effleurent. Quel sera le théâtre de leurs retrouvailles ? On passe devant les cabines d’essayage, mais au rayon hommes ce serait vraiment trop risqué. La dernière fois (ça fait bien deux semaines, ou un peu plus ? – se demande Barbara), ce fut dans le vestiaire des vendeuses ; mais on vient de passer devant cette porte dérobée sans même que Séverine semble y prêter attention. Finalement, traversés les alignements de vêtements, on oblique à droite en laissant derrière soi les rayonnages de l’espace commercial, puis immédiatement à gauche pour déboucher dans un bref couloir, assez large cependant (contre le mur sont posées de grands panneaux de contreplaqué blanc, peut-être pour des travaux à venir) ; enfin une sorte de vestibule avec un distributeur d’eau fraîche : c’est l’entrée des toilettes du magasin. Une petite table blanche et une chaise, mais heureusement pas de dame-pipi ! Tout est désert. Première ...
    ... porte à gauche : messieurs. Deuxième porte donc, pour les dames. Voilà. Trois grands lavabos blancs, à l’ancienne. Forte odeur de javel qui excite et dilate les narines. Trois cabinets le long d’un étroit couloir. Un petit écriteau – « hors service » – pend à la porte du premier : Séverine de sa main gauche s’en empare subrepticement. On entre dans le troisième, Séverine de sa main droite a accroché le petit écriteau salvateur à l’extérieur. On referme, on verrouille. Un cabinet juste assez spacieux – comme souvent dans ces grands établissements cossus – pour permettre une certaine liberté de mouvements, tout en étant assez exigu pour stimuler l’imagination.C’est d’abord un baiser passionné. Sous l’assaut de son amante, dont le sac a glissé au sol, Barbara est plaquée contre la porte. À travers sa jupe ses fesses sont pétries autant que caressées par deux mains adroites, menues peut-être mais fermes aussi comme il le faut. D’une jambe Barbara enserre la taille de son assaillante, dégageant une cuisse gainée de nylon noir pour ne garder qu’un seul appui au sol. Séverine se sert magnifiquement de sa langue : ce sont d’innombrables petites percussions contre celle de l’enlacée, puis quelque chose comme un insidieux enveloppement, puis les petits coups qui reprennent, les lèvres humides faisant parfaitement corps et glissant harmonieusement. Mais Barbara contre-attaque et repousse sa vaillante compagne contre le mur tout proche. Un instant les deux se regardent dans les yeux, et ...
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