1. Le maquis des sentiments


    Datte: 06/08/2021, Catégories: fh, couplus, vacances, plage, bateau, vengeance, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, échange, exercice,

    ... constatons que nous ne sommes plus seuls. Deux autres personnes sont là. Un peu en retrait, nous décidons d’attendre qu’ils s’en aillent. Il s’agit manifestement d’un couple qui est venu du bateau à quelques encablures de la plage. Un petit zodiac est échoué un peu plus loin. Ils sont nus aussi. En Corse, combien de plages et de criques ne sont accessibles que par la mer ce qui signifie que si aucune embarcation n’est visible, alors la solitude est garantie ! La femme est restée près du zodiac alors que l’homme longe la plage. On dirait qu’il cherche quelque chose. Arrivé près des rochers où serpente le ruisseau, il s’arrête, examine et appelle : « Au trouvatou », on dirait du Corse. (Note de l’auteur : je saurais plus tard que c’est en réalité « ho trovato », « j’ai trouvé ».) Aussitôt la femme s’empare de deux bidons et se dirige vers lui. Nous ne sommes pas bien loin, mais on ne peut pas nous voir. Par contre nos serviettes et toutes nos affaires sont justes de l’autre côté du ruisseau. Manifestement, c’est l’eau qui les intéresse. Ils remplissent leurs bidons. Nous n’aurons donc pas longtemps à attendre. Mais le destin en décide autrement. Mon téléphone sonne. Aussitôt ils l’entendent, se regardent, cherchent du regard d’où vient la sonnerie, remarquent nos affaires. Je ne peux pas rester sans rien faire. Je fais un signe à Claire de rester en retrait et j’avance. Ils me voient. Je les salue d’un geste de la main et m’empare du téléphone. C’est ma mère. Nous bavardons un ...
    ... moment. Les étrangers ont fini de remplir leur bidon et attendent. La conversation terminée je me dirige vers eux. — Bonjour. Ils me répondent aussitôt en français. Ils m’ont entendu parler à mes parents. — Excusez-nous, mais nous pensions qu’il n’y a avait personne. C’est notre loueur qui nous a indiqué cet endroit. C’est privé ? Je les rassure. Claire me voyant bavarder avec eux sort de sa cachette. Nous nous saluons. Ce sont des Italiens. Ils ont loué le bateau qui attend un peu plus loin pour faire le tour de la Corse, mais lui, a fait une fausse manip et vidangé le réservoir d’eau potable. En riant, ils nous expliquent qu’ils ont du champagne à bord, mais que l’eau fraîche c’est mieux pour le quotidien et qu’en attendant l’escale du soir, on leur a indiqué cette source. Ils sont sympathiques. On leur propose, de l’eau bien sûr, mais aussi un peu de notre rosé bien frais. Nous bavardons. Ils parlent très bien le français. Étrangement personne n’est mal à l’aise de se retrouver nu devant les autres. Leur bronzage intégral montre qu’ils ont l’habitude de se mettre ainsi au soleil. Claire ne semble pas troublée. Assez paradoxalement, moi, un peu plus. Non pas, par la nudité de la femme, Aura, mais par celle de l’homme, Matéo. À côté de lui je me fais l’effet d’un ado. Il est bien plus vieux, la quarantaine je dirais, mais porte « beau ». Le crâne rasé, un torse puissant recouvert de poils bruns, un ventre plat, des jambes courtes, mais musclées. Assis en tailleur en face de ...
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