Résonance primitive - 3
Datte: 07/08/2021,
Catégories:
ffh,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
init,
confession,
humour,
Précédemment : «Résonance primitive 1 » et «Résonance primitive 2 » Séché par Alexandre et chauffé à blanc par Manon « l’intouchable », Joey rend visite à son exutoire : Laure, afin de traiter ses frustrations matinales. ____________________________________ Ce week-end, c’est soirée trio. Enfin presque ! Ce n’est pas vraiment une partie à trois comme je les aime habituellement, où le centre tourne, et où les rôles se redistribuent au gré des désirs. Là, tout est fixe, les rôles donnés, et le scénario figé dans le genre. Une contrainte, un contrat censé éviter les risques. Pourquoi pas ? C’est un plan candauliste avec les parents de Manon. Un truc où le mari aime voir sa femme se faire prendre, parfois sans ménagement, et devenir salope un peu plus à chaque fois. C’est fort résumé, dit comme ça, mais comme dans tout, il y a des nuances. Aline et Damien s’aiment depuis plus de vingt ans déjà, et semblent amoureux de la veille. C’est rare, tellement rare. Leur secret ? Aucun, je crois. Je pense qu’il y a des trajectoires qui se croisent un jour, et qui deviennent une, comme un fruit du hasard, là où d’autres ne font que se côtoyer pendant un temps, ou se briser. Pour Damien, sa femme est la plus belle, et il l’aime à s’en vanter, à le prouver. « Et elle est encore plus belle quand elle fait l’amour ! Tu ne me crois pas ? Tiens, regarde ! » C’est comme ça qu’il m’a montré les premières photos de leurs coquineries. Soft dans un premier temps. Puis explicite, de plus en plus. ...
... Jusqu’au jour où ce n’était plus Damien entre les cuisses d’Aline, mais un inconnu sans tête, et avec une grosse queue. C’est vrai qu’elle est belle Aline, dans l’horizontale. Cet aperçu offert gracieusement par le mari eut tôt fait de me mettre l’eau à la bouche. Et je ne parle pas des vidéos qui ont suivi, où en plus de la voir prendre du plaisir, je pouvais aussi l’entendre. Quelle musique ! Comment résister ? Pourquoi résister ? Ils habitent une maison en ville, dans une rue à deux pas de chez moi. Pas très grande, mais confortable, avec un petit coin de verdure juste derrière, cerné de béton. Toutes les maisons de la rue sont collées les unes aux autres, et construites sur le même modèle. Seuls les jardins, tous dans le même alignement, sont différents de par leur composition, et donnent la seule touche dissonante d’humanité dans cet univers rectiligne. Comme je viens à pied, je me suis fumé un petit stick avant de partir, et je me sens délicieusement léger. La rue me semble paisible, et la lumière des lampadaires moins froide. Il faut dire que les façades ne dépassent pas deux étages ici, et que le ciel semble plus disponible. Même l’odeur m’est agréable ce soir. Une odeur d’hiver. Un air froid et sec, chargé de parfums d’âtres, nombreux dans cette rue. Mon adolescence remonte, et le souvenir de ma campagne aussi. La corvée de bois, toujours grincheuse. Les foyers allumés en permanence. Penser à charger un gros morceau avant de monter se coucher. Sentir la chaleur vive à ...