1. Résonance primitive - 3


    Datte: 07/08/2021, Catégories: ffh, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral init, confession, humour,

    ... chaque alimentation. L’odeur de la cendre, l’odeur du feu. Cette banale routine d’époque me réchauffe le cœur d’une douce nostalgie. Je sonne, les yeux sur mes chaussures et un sourire idiot sur les lèvres. Quand la porte s’ouvre, surprise : Manon ! Je n’ai pas le temps de lui dire : « Qu’est-ce que tu fous là », qu’elle me colle deux doigts mouillés sur les lèvres. — Goûte ma chatte ! me lance-t-elle espiègle, en guise de bonsoir. Quelle chipie ! Je lutte contre l’envie de me sucer les lèvres, d’avoir son goût en bouche, et tranquillement, les essuie de mon éminence thénar. — T’as pas une soirée pyjama, ce soir ?— Si, me répond-elle, mais après manger. Entre ! La chaleur de leur foyer est accueillante, chargée de vanille et d’encens. Dans un couloir plutôt large en guise d’entrée, quelques chaussures traînent à côté de leur meuble, sur lequel sont posés des gants et un bonnet. Quelques cadres au mur, des clés. Au bout de ce couloir, un escalier en bois qui mène vers les chambres, et à droite, l’entrée d’une très longue pièce divisée en trois. De droite à gauche : salon, salle à manger et cuisine américaine. La salle à manger se résume à une table longue cernée de chaises et sur laquelle trône une corbeille de fruits presque vide. La cuisine me fait kiffer. Pratique et peu encombrée, avec des plans de travail en veux-tu en voilà, et des tabourets de bar devant un comptoir, qui marque la frontière. Aline et Damien s’affairent dedans. Le salon est le centre névralgique avec ...
    ... sa table basse, carrée, posée sur un tapis clair et moelleux. Sur deux côtés, une banquette d’angle convertible et confortable, faite pour la baise, c’est évident. En face, contre le mur du couloir, une télé, qui a dû coûter cher vu son format, trône, entourée du son qui va avec. Les films de cul prennent une autre dimension à cette taille, d’où notre attachement à la HD. Et puis quelques plantes de tailles différentes, d’ici de là, cassent un peu le minimalisme de leur intérieur. Sur la table basse, quelques bougies, source de l’odeur vanille, accompagnent l’alcool et les verres déjà en place, au milieu d’amuse-gueule servis dans différents petits plats. Ça sent l’apéro dînatoire, il y a de la verdure. — T’es sûre que tu manges avec nous ? demandé-je à Manon, suspicieux.— Ça te ferait chier, mon d’Jo ? Elle me plante et monte en courant dans sa chambre. Elle est en jogging et chaussette, vraiment pas une tenue de soirée entre filles, enfin, je crois. Je rejoins Aline et Damien, l’un occupé à découper des carottes en bâtonnets pendant que l’autre prépare une sauce blanche. Une poignée de main à Damien et un « Comment va ? », et deux bises pour Aline la muette. Enfin, pas une vraie muette, une économe des mots plutôt. Je me débarrasse de mon blouson et des accessoires d’hiver, et demande le plus désintéressé possible : — Elle bouffe avec nous, la gamine ?— Non, me répond Damien, elle va bouger dans une petite heure. Aline sourit comme si elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle ...
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