1. A la manière de... II


    Datte: 09/08/2021, Catégories: pastiche,

    ... Sa cage Et quand il est enflé Forcer doucement la porte avec le Morceau Puis Exciter un à un tout le clito En ayant soin de ne pas toucher au cul Déplumé dès l’assaut Lui faire ensuite peur près de l’arbre En chatouillant la plus belle De ses miches Avec le morceau. Se fendre aussi d’un sévère effeuillage et, la Fraîcheur devant, La pouffiasse s’émerveille Et s’écrit que la bête l’aime dans La chaleur de L’été Et puis attendre que le morceau Se décide à bander Si le morceau ne bande pas C’est mauvais signe Signe que le barbeau est mauvais Mais s’il bande c’est bon signe Signe que vous pouvez baiser Alors vous chatouillez tout doucement D’une plume son clito Et vous inscrivez votre nom dans un con Indubitablement beau Nous avancions, mon Grattepoil et moi-même, botte à botte dans une petite combe qui serpentait entre deux pechs. Notre troupe était composée, outre nous-mêmes, de six cavaliers que j’avais envoyés, par groupe de trois, ouvrir la route en cheminant sur les crêtes. Nos fontes étaient garnies de pistoles et de mousquets, chacun muni d’une épée au fourreau, et d’un cotel à l’italienne sous la cotte de maille. À la parfin, nous avions, par sécurité, allumé la mèche d’une arquebuse, tant ces chemins sont peu sûrs et infestés de caïmans intrépides que la prévôté peine à serrer en ses geôles. Nous n’avions pas parcouru une lieue dans ce désert, qu’un fort parti de routiers nous barra la route, montrant les dents, s’amalissant comme des molosses. Leur troupe était ...
    ... forte d’une dizaine de vaunéants, tous armés comme troupes en campagne. Aussitôt, nous tirâmes l’épée et, faisant face, nous nous regardâmes, ne sachant dans ce prédicament si notre dernière heure était venue. Nous recommandâmes notre âme à Dieu et, pensant que c’était pour la dernière fois, je baisai Grattepoil, dont l’immutable amitié m’avait accompagné depuis nos vertes années, avec force poutounes et serrements. Voyant cela, le chef des Caïmans s’adressa à moi : — Sanguienne ! Mes beaux Seigneurs, irons-nous nous affronter à deux contre dix, pour les quelques pécunes que contiennent vos bagues ? Ne peut-on s’accommoder en gentilshommes ? Le bougre avait du culot, mais aussi des mousquets, et sans doute aurions-nous l’heur de ne pas les affronter face à face en tentant de les apezimer par un barguin alléchant. — Au nom de qui parles-tu, mon Compain ? lui dis-je.— Moussu ! Je parle au nom du Roi des Ladres, moi-même, pour vous servir, morgua-t-il en me saluant bas.— Allons, maraud, ne m’emberlucoque pas avec tes minauderies de drôlasse. Que veux-tu de nous ?— Moussu, vous portez de beaux pourpoints, et vos chevaux sont de prix. À coup sûr, une tuerie céans nous rapporterait belle picorée.— Ami, avant d’être occis, j’aurai escouillé, navré ou dépêché au moins moitié d’entre vous, lui répondis-je en portant la main au fourreau, car j’apercevais à présent mes spadassins qui prenaient position derrière ces coquarts. Sur un signal convenu avec mon Grattepoil, tous nos mousquets et ...
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