La nièce
Datte: 11/08/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
Oral
pénétratio,
fsodo,
exercice,
Ce fut d’abord l’odeur familière du pain grillé qui chatouilla ses narines. Puis les bruits discrets d’un petit-déjeuner que l’on prépare. Vint enfin l’arôme corsé du café. Le matin s’annonçait doux. Dans un demi-sommeil, Jean-Michel entendit qu’on se faufilait dans sa chambre d’un pas léger. Le tintement d’une tasse et la déglutition d’une gorgée lui apprirent qu’on buvait à côté de lui, au pied du lit. — Hmmm… Christiane… T’es pas à la bourre ? Il étira son corps nu sous les draps tout en s’enfonçant dans l’oreiller moelleux. Puis, comme Christiane ne lui répondait pas, il se tourna, se dégageant un peu des draps à coups de pied, afin que la lumière du soleil réchauffe son corps. Après un ultime bâillement, il ouvrit les yeux. Et poussa un cri. Face à lui, par-dessous un bol, deux yeux de prédatrice le fixaient. Du moins était-ce l’information qui arriva dans son cerveau face au spectacle qui s’offrait à lui : une jeune femme, au moins plus jeune que lui de vingt ans, à la peau pâle et aux cheveux châtain roux, ses seins nus émergeant d’un gilet de laine posé négligemment sur ses épaules. Bien évidemment, son cri n’était pas celui, horrifié, d’une personne prête à se faire agresser. C’était une exclamation de surprise devant cette apparition inattendue, si irréelle qu’elle aurait pu paraître divine. Tout de suite, le regard prédateur – l’avait-il rêvé ? – disparut : la jeune fille pouffa dans son bol, manquant de tout recracher. — Qu’est-ce que… ? bredouilla-t-il.— ...
... Excusez-moi. Je ne voulais pas vous faire peur. Je suis Anaïs, la nièce de Christiane.— La nièce de… ? répéta bêtement Jean-Michel, ses yeux ne pouvant à présent plus se détacher de l’opulente poitrine de l’apparition. Une nièce ? Quelle nièce ? Il fouilla dans sa mémoire. Puis tout lui revint… Cela faisait un peu plus de deux semaines qu’il n’avait pas vu Christiane lorsqu’il avait poussé la porte de chez elle, la veille au soir. Comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient, en tant que vieux amants, il l’avait tout de suite embrassée fougueusement. Mais sa maîtresse avait stoppé la main qui progressait sur ses cuisses avant qu’il n’ait pu atteindre sa culotte, contrairement à leurs habitudes. — Pas ici. J’héberge ma nièce quelques jours. Allons dans ma chambre.— Ta nièce ?— Oui. Je ne veux pas la réveiller. Elle le conduisait déjà vers la chambre, alors qu’ils commençaient généralement dans le salon. Ce n’était qu’après l’amour qu’ils savouraient ensemble un modeste plateau-repas, en se câlinant sous la couette pour parler de leurs derniers potins. — C’est gentil à toi d’héberger ta nièce, avait commenté machinalement Jean-Michel, tout en embrassant déjà du regard les fesses qu’il s’apprêtait à prendre.— Oui… bof… C’est ma sœur qui me l’a demandé. Je m’en passerais bien. Mais je lui devais bien ça. Le ton embarrassé, la référence à la mère, la peur de la réveiller, la peur d’être surpris, tout avait concouru à lui laisser imaginer que la nièce en question était une enfant. Jamais il ...