La nièce - Histoires de Sexe

La nièce

... parce qu’il ne savait pas quoi dire d’autre. C’était absurde, peut-être, mais qu’aurait-il pu articuler de mieux ? — C’est vrai ? Vous la prenez toujours sans préliminaire, la première fois ?— Euh… Oui… On est toujours un peu pressés quand on se revoit…— Eh bien continuez, elle adore ça. Elle dit que ça lui permet de se décharger « de toutes ses mauvaises ondes et qu’après, ça la rend plus salope ».— Ah… ?— Oui, vraiment, elle écrit « salope ». Elle dit d’ailleurs qu’elle aime bien quand vous le lui dites à l’oreille…— Ça m’arrive, mais vraiment quand…— Ce qui lui plaît, aussi, c’est quand vous la prenez doucement, les jambes repliées au-dessus d’elle. En allant bien au fond.— Ça, je l’aurais deviné…— Mais elle préfère vous finir à la bouche.— Eh bien… Hé ! Hé ! balbutia-t-il, au comble de l’embarras. Décidément… Tu sauras tout ! Il ne savait plus où se mettre. Mais, loin de s’arrêter, Anaïs continuait, se penchant de manière passionnée au-dessus du lit, ses seins ballottant librement sous le gilet quand elle riait. — Oui, même la sodomie. Ma tante en parle comme de la chose la plus excitante au monde. Ça m’a surprise, moi qui ai toujours trouvé que c’était dégueulasse…— De temps en temps, ça peut être excitant…— De temps en temps ? Elle dit qu’elle l’exige à chaque fois, une fois qu’elle est bien excitée !— C’est vrai, ça lui arrive. Enfin, je veux dire… à chaque fois, oui… C’est vrai.— Mais le plus étonnant, c’est qu’elle vous le fasse à vous aussi.— Ah ! Ça aussi, elle ...

... l’a écrit ? Elle semblait se délecter de son embarras total, définitif, complet. — C’est fou ! La plupart des hommes que je connais ont toujours trouvé que c’était dégradant.— Oh ! Tu sais ! Il faut savoir explorer les possibilités des jeux intimes… Il n’y a pas trop de limites au plaisir… L’important, c’est qu’on se respecte, au final… Voilà, voilà…— Oui, vous avez raison. Et elle acheva dans un grand éclat de rire qui devint très vite contagieux. Lorsque leur fou rire prit fin, Jean-Michel ne savait plus trop où il habitait et ce qu’il faisait là. Et encore moins pourquoi il avait ri. — Bien. J’espère que ces lectures ne t’ont pas trop… traumatisée.— Non, au contraire, j’ai beaucoup appris. Et puis quand j’ai su que vous passeriez, du coup, je me suis dit que j’allais enfin voir de mes propres yeux une « bête de sexe ». Alors je suis venue vous voir au réveil, vu que ma tante m’avait fait comprendre que je n’avais pas trop intérêt à sortir hier.— Eh bien… me voilà ! J’espère que tu n’es pas trop déçue par « l’animal ». Elle pouffa. — Non, vous étiez tel que je vous imaginais… Ma tante vous a bien décrit dans ses notes.— J’avoue que ça m’a un peu surpris de te voir comme ça, au réveil.— C’est vrai, j’ai vraiment abusé ! Mais en fait, je ne m’attendais pas à ce que vous vous réveilliez aussi vite.— Ce n’est pas grave, on a bien discuté, ça m’a fait plaisir de faire ta connaissance, même si j’aurais préféré être plus… présentable !— Mais oui ! C’est vrai ! On parle, on parle, ...