1. La reine de Lautrec


    Datte: 12/08/2021, Catégories: fh, hplusag, jeunes, campagne, jardin, école, voyage, voiture, amour, Masturbation Oral pénétratio, champagne, yeuxbandés, fouetfesse, humour,

    ... Jacquemart.— C’est une idée de ma femme.— Et un peu celle de Mélanie, rajoute sa mère Odette. Sur la cuisinière, un plat est en train de mijoter. À l’odeur, cela semble particulièrement bon. — Je vous ai préparé du confit de canard, me déclare Odette. Vous préférez prendre la salade avant ou après ?— Moi je préférerais après, mais posez la question à Mélanie.— Moi, c’est comme Philippe, je préfère la salade après. Le repas est excellent et le rosé bien frais de la coopérative locale s’accorde très bien à l’ensemble, ce qui rend l’ambiance très conviviale. La discussion va bon train. Tous les sujets sont abordés. À la fin du repas, Jacques, le père de Mélanie, ouvre une première bouteille de blanquette. Il me parle de la vie à Lautrec et dans la région, et de problèmes spécifiquement agricoles : — On est en train de se faire « couillonner » par certains entrepreneurs qui conditionnent, ici à Lautrec, de l’ail qui vient de n’importe où. Ensuite, ils le vendent dans les supermarchés.— Vous voulez dire que c’est de l’ail rose qui vient de n’importe où dans le monde, et qui est mis en carton ici dans la région de Lautrec ?— Parfaitement. Et comme par hasard, « Lautrec » est écrit en gros sur la boîte… quand les autres indications sont à peine visibles.— C’est du vol, ou plutôt de l’escroquerie.— Oui, et en plus je suis sûr qu’il n’a de rose que le nom et qu’il est simplement trempé dans du jus de betterave pour lui donner des couleurs. Le ton monte et Mélanie entre en ébullition. ...
    ... Elle n’arrive pas à comprendre qu’on puisse autoriser des choses pareilles. Le temps passant vite, trop vite, le père de Mélanie nous propose de trinquer une dernière fois avec la blanquette que j’ai apportée et qu’il trouve très bonne. Tout le monde accepte. Mais comme la première bouteille est presque est vide, il faut attaquer la deuxième. Une fois les verres remplis, il lève son verre et lance : — À l’ail rose, au vrai. Et tout le monde de reprendre à l’unisson : — À l’ail rose. Et moi de rajouter sur la lancée : — De Lautrec, et le vrai. C’est le signal du départ, Mélanie se lève et dit bonsoir à ses parents. J’en fais de même et j’emporte le reste de blanquette avec moi. Avant de franchir le seuil de la porte, la mère de Mélanie nous dit sur un ton très complice : — Passez une bonne nuit ; vous êtes jeunes, profitez-en. Je suis agréablement surpris par ses propos qui marquent une grande jeunesse d’esprit de la part de cette « mère-sosie » de Mélanie. Visiblement, ce n’est pas le cas pour son père dont le visage marque une certaine contrariété. Voyant cela, la mère de Mélanie lui remémore : — Quand j’avais l’âge de ta fille, tu ne faisais pas la tête quand c’était l’heure d’aller se coucher.— …— Eta priori tu ne la fais toujours pas aujourd’hui, insiste-t-elle. Le père de Mélanie semble acquiescer de la tête très timidement. — Ma mère ne loupe jamais une occasion de le rappeler à mon père, m’affirme Mélanie. Mais ce n’est pas méchant, ils sont toujours très amoureux l’un ...
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