1. Le chef d'escale de Toulouse s'appelle Loana


    Datte: 13/08/2021, Catégories: ff, douche,

    Résumé : Coralie a décidé de son changement de vie et prend les premières marques à Toulouse. Elle va faire des rencontres déterminantes. Nous arrivons à l’hôtel, dans le centre. Un peu vieillot, mais très confortable. Il fait encore chaud et il y a déjà un air d’été. Toulouse n’est plus une petite ville, sans pour autant être écrasante. Je pense que je pourrais me plaire ici. Nous sommes à la réception, et nous attendons notre tour pour le check-in. André me passe son passeport en me disant qu’il revient dans un instant. C’est à mon tour, et je reçois les clefs d’une chambre double et d’une chambre simple au même étage. Je décide de donner la double à André, en me disant qu’il pourrait être plus facile de refuser d’entrer dans sa chambre, plutôt que de lui interdire l’accès de la mienne. André revient, accompagné de Monique sa femme. Nous nous embrassons chaleureusement, et je lui confie que je ne m’attendais à la voir là. — J’ai voulu faire une surprise à André, en le rejoignant ici. Absorbé comme il l’est par ses avions, il a naturellement oublié notre anniversaire de mariage. C’est la première fois depuis 28 ans !— Oh, félicitations ! Je n’ai pas grand-chose à ajouter, et je rends à André son passeport et la clef. Monique intervient à nouveau : — Coralie, ce serait bien si tu te joignais à nous pour un petit dîner ce soir. Nous pourrions faire mieux connaissance, toi et moi.— Oh vous savez, je crois que je vais vous laisser à deux, vous avez des choses à célébrer. Moi ...
    ... je comptais un peu me promener dans la ville, et lire un bouquin.— Nous insistons, dit André, j’avais oublié la date, on dira alors que c’est demain, et je ferai en sorte de me rattraper. On se retrouve en bas dans une heure ?— Parfait, à tout-à-l’heure. Nous montons dans le même ascenseur, et je m’allonge sur le lit pour réfléchir : c’est quoi ce truc ? Encore une manigance d’André ou un plan encore plus glauque ? Il faudra en tout cas que je sois particulièrement attentive à ne rien laisser paraître. Pas question de boire, ni de me trahir. Tout le monde désire marcher quelques minutes, après une journée « enfermés ». Nous passons par la place du Capitole. Il y fait encore chaud, et un tas d’animations de rue sont en place, du petit groupe de noirs jouant du djembé, aux statues vivantes. Des enfants partout. Tout cela est détendu et convivial, et ce genre de choses n’est possible que dans le Sud. Les gens du Nord sont trop froids et distants pour cela. Autre petite rue et André nous montre la façade d’un très bel hôtel particulier 18ème, avec porte cochère. Le bâtiment est très grand, et j’essaye de déchiffrer le frontispice. Impossible, car le temps a fait son œuvre. Les lettres sont effacées et surtout noires de pollution. Nous arrivons dans un restaurant tout proche, où Monique a réservé pour trois personnes. Elle savait donc que je serais là. Par son mari ? Peut-être l’a-t-elle fait depuis l’hôtel. L’ambiance est très détendue, nous évoquons la vie à la coloc, de leurs ...
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