Harem
Datte: 13/08/2021,
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Dans la zone rouge,
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS -- Je vous ai déjà raconté des horreurs dans "Tribu Malumba" ... je récidive Ecrire des atrocités… dans un monde inventé … Inventé ? Vraiment ? Vous n’avez pas entendu dire … A côté de chez nous … Tout près … Chez nous, même … Elle s’appelle Lysia. Jeune. Elle est grande, fine, très brune, de cheveux et de peau, de grands yeux noirs. Belle … Assez belle pour avoir été choisie … — Pourquoi ? — Tu auras une vie plus belle, Lysia. La chaleur infernale de l’après-midi faisait trembler l’air sur le désert qui commençait au pied de la colline où Lysia s’abritait à l’ombre maigre d’un surplomb de rocher. Ses chèvres, indifférentes à la chaleur broutaient les arbustes épineux où elles grimpaient pour saisir les rares feuilles tout en haut des branches. Lysia venait souvent à la lisière du désert, attirée par cette immensité de sables ocres, jaunes et bruns, blancs à l’horizon où les sables se mêlaient sans véritable frontière au gris acier du ciel. Lysia aimait sa vie au grand air dans les collines à suivre son troupeau de chèvres. Elle rêvait, appuyée sur son bâton noueux, elle rêvait de vies anciennes, de princesses de légende, ces histoires du soir racontée par sa grand-mère le soir au coin du feu. Une vie plus belle ? Les soldats ont remis une bourse à sa mère et l’ont emmenée loin de ses collines où depuis quatorze étés elle gardait ses chèvres et rêvait. Vendue. Quelques pièces d’or, sa liberté perdue. A l’approche du soir, ...
... ses chèvres avant elle ont donné le signal du départ, pressées de rentrer vers la ferme. A mi-chemin, elles ont franchi le gué du ruisseau et se sont arrêtées, habituées à cette halte à mi-parcours. Sur un rocher plat surchauffé de soleil qui surplombe un trou d’eau, Lysia a posé son bâton de marche et enlevé ses sandales de cuir, elle a dénoué sa ceinture de corde et enlevé la tunique de lin, a libéré à la fin ses épais cheveux bruns attachés d’un lacet dans son cou. Elle s’est assise, nue sur la pierre chaude, et s’est laissée glisser dans l’eau fraîche où elle se lavait tous les soirs avant de regagner la ferme. Elle était si habituée à ce rituel et à la solitude des collines, qu’elle n’a pas pensé un seul instant qu’elle pouvait être épiée. Un homme ne perdait rien du spectacle que lui offrait la jeune-fille. Longtemps il a contemplé le corps mince, longtemps il a hésité, la rejoindre et la forcer, ou rejoindre le groupe de ses compagnons qui se reposaient plus loin le long du ruisseau. En silence, prenant garde à ne pas déplacer de pierre qui aurait roulé au bas de la pente, l’homme est descendu vers le trou d’eau où Lysia se baignait. Un bruit peut-être, la sensation d’une présence, Lysia s’est retournée brusquement. Il était là, tout près, debout au bord du trou d’eau et la contemplait, longue silhouette brune aux seins généreux et fiers auréolés de brun, les tétons dressés de la fraîcheur de l’eau. Il souriait et ne disait mot, admirait la taille fine et le ventre plat, ...