1. Les joujoux du Père Noël.


    Datte: 15/08/2021, Catégories: fh, jeunes, couple, cadeau, forêt, ascenseur, boitenuit, danser, bus, jouet, lieuxpubl,

    ... murmura-t-elle à mon oreille. Et puis j’écoute de la musique douce mais ça me semble très agréable.— Tu aurais pu attendre qu’on soit rentré, tes parents sont là tout de même, lui reprochai-je. Mais elle avait réponse à tout : — Ils seront satisfaits de voir que j’apprécie leur cadeau. Et ils savent que j’aime la musique, mais là, je redécouvre vraiment Mozart ! Un peu plus tard je constatais que Manon n’avait plus ses oreillettes. — Je n’ai ôté que les oreillettes mais je continue à écouter la musique. Et je suis la seule à la percevoir, c’est génial, me dit-elle alors que j’avais en fait un peu compris ce qu’elle était en train de faire.— Merci papa et maman, dit Manon alors que nous allions partir. Je suis très contente de votre cadeau. J’ai l’impression de redécouvrir la musique ; je l’entends maintenant comme je ne l’ai jamais entendue. Et, dès que nous fûmes dehors : — Merci mon Fred, c’est toi mon plus beau cadeau de Noël. Mais je suis très contente de celui que j’ai en moi ; il me stimule très légèrement sans jamais m’amener trop haut. Il m’aura simplement parfaitement préparée à t’accueillir comme je vais le faire dès que je vais pouvoir te sauter dessus. Et au bout de quelques pas : — Mais j’ai hâte d’écouter les « pom, pom, pom, pom » de la cinquième de Beethoven ou le dernier « Dancefloor » de David Guetta. Je pense que je vais les aimer davantage, avec ou sans oreillettes. §§§§§ Hier donc la journée fut très dure pour Manon. J’avais proposé que, comme nous le ...
    ... faisions régulièrement, nous allions courir le matin au bois. — Tu vas enfiler ça, avais-je dit à Manon, lui tendant des boules de geisha, métalliques, enrobées et reliées par du caoutchouc souple et contenant chacune une lourde bille. La première introduite s’enfonçant profondément, la seconde restant au bord des lèvres. Manon avait enfilé la jupette avec laquelle elle adorait courir sans rien dessous. Nous voilà donc sur le palier. — Tu crois que je vais résister, c’est infernal, je sens les billes taper au moindre mouvement. Et puis j’ai peur de les perdre, pleurnicha-t-elle. Je la rassurai en lui montrant une culotte que j’avais glissée dans ma poche pour le cas où effectivement, les sécrétions qui ne manqueraient pas de se produire et le choc de chaque foulée tendraient à faire s’échapper ces objets qui l’habitaient. Je descendis les escaliers en courant alors que Manon se cramponnait à la rampe. Avant de sortir dans la rue je vérifiai du bout du doigt que les boules n’avaient pas bougé. — Parfait, constatai-je. Arrivés au bois nous commençâmes à courir mais Manon, pourtant sportive accomplie, avait adopté une foulée inhabituelle. — Je vais exploser tous les dix pas, si je cours. J’arrive à me concentrer en marchant, mais en courant, je ne tiendrai pas.— Essaye, l’encourageais-je, adaptant mon rythme au sien. Au bout de quelques minutes elle s’arrêta, s’accrochant à mon bras. — Je jouis, marmonna-t-elle entre ses dents serrées. Et au bout de quelques pas : — Donne-moi la ...
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