1. Nadine, la vengeance d'une maman (5)


    Datte: 16/08/2021, Catégories: Inceste / Tabou

    Quand je me réveille, je ne fais tout d’abord pas le lien direct avec mon propre vécu. Je suis déboussolé. Je m’assied sur mon lit, réalise que mon subconscient est allé déterrer un pan tout entier de mon passé qui sommeillait en latence. Il s’agit d’un souvenir précis, pas d’un songe chimérique, et encore moins d’un traumatisme d’enfance. C’est même exactement le contraire ! Alors que je me souviens très bien de plusieurs anecdotes antérieures, je ne comprends pas comment il est possible que ma mémoire ait occulté un événement aussi déterminant pendant si longtemps. Il faut croire que le cerveau (la conscience, l’âme ?) est capable d’organiser les tris sélectifs qui lui conviennent, indépendamment de notre volonté… A l’époque où nous passions nos vacances dans cette ferme du Poitou, deux ou trois ans après l’épisode des poussins, je me trouvais dans la chambre de mes parents, avec la mission de récupérer les lunettes de soleil de mon père, quand ma mère a déboulé, nue de la tête aux pieds. Elle était jeune, cet été là. Elle est magnifique aujourd’hui, je peux en témoigner : elle pourrait faire tourner la tête de n’importe quel homme pour peu qu’elle s’en donne la peine. Mais elle était ravissante alors, la vie l’avait miraculeusement épargnée ; elle rayonnait d’une innocence préservée. Comme il faisait une chaleur suffocante, elle n’avait pas résisté à la tentation de prendre en vitesse une douche glacée, mais elle avait oublié de prendre des affaires pour se changer. ...
    ... Elle était pressée de s’habiller : on l’attendait. « Dépêche-toi de descendre, ma chérie, nos invités te réclament », a hurlé mon père depuis la terrasse. Quand elle m’a découvert, planté au milieu de sa chambre, la stupeur a déformé ses traits. Comme je l’observais bouche-bée, pétrifié sur place, elle a marqué un temps d’arrêt, mais s’est vite reprise. Elle a pudiquement replié un bras sur ses seins, a plaqué farouchement une main sur sa pilosité – malgré sa nervosité, qu’est-ce que ses gestes étaient gracieux ! - afin de dissimuler sa nudité du mieux qu’elle pouvait. Je la regardais sans y croire, j’étais écarlate ; je voyais Maman dans le plus simple appareil, et c’était un spectacle merveilleux. La situation avait beau être embarrassante pour elle comme pour moi, j’étais en admiration devant ce corps féminin si séduisant que je découvrais. Elle a probablement réalisé, à cet instant, qu’elle était sans doute la première femme que je voyais toute nue. — Et bien, vilain garçon, est-ce des façons ? Tu n’as pas honte ? Sors de ma chambre immédiatement ! Elle n’a pas eu besoin de me le dire deux fois. J’étais si troublé que j’ai dévalé les escaliers quatre à quatre, en oubliant ce que j’étais venu chercher… Apercevoir la nudité de ma mère m’avait fait une si forte impression que je n’arrivais plus à penser à autre chose. J’étais trop jeune pour comprendre ce qui m’arrivait, mais je devinais que je traversais une de ces étapes cruciales qui jalonnent la vie d’un homme. Je venais ...
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