1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1152)


    Datte: 16/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... fait jurer de toujours porter un casque et autres protections quand je faisais du vélo et plus encore plus tard quand je montais avec ma sœur sur son scooter qui plus tard devint le mien. Je lâchai un juron, quand en le redressant je constatai les dégâts dus à sa chute. J'en avais tellement pris soin toutes ces années, et voilà que par mon empressement, il était largement fendu dégorgeant d'huile et d'essence, le moteur fracassé. À contre cœur, je décidai de le laisser là, de toute façon je n'aurais su le remonter toute seule sur la route. Et étant plus proche de la vieille Demeure que de la ville, je repris ma route à pied vers le Château. En cette époque de l'année la nuit tombait vite, et ne m'aida guère à retrouver le Château dissimulé entre temps sous les rideaux d'eau de pluie en trombe me sentant durant un moment perdue tel "Ulysse" puni par les Dieux, ne pouvant retrouver mon ‘foyer’. Trempée jusqu'aux os, ne sachant plus où je me trouvais, je priai comme à chaque fois dans ces cas-là mes parents pour qu'ils m'aident. C'est alors qu'un éclair fendis les cieux, illuminant un bref instant l'immense et sinistre Demeure au loin. Je courus le cœur en joie, manquant de tomber à plusieurs reprises, vers le Château. Mais étrangement, quand je voulus entrer, la porte me résista refusant obstinément de s'ouvrir. Je tambourinai alors dessus en criant, cherchant à me faire entendre malgré le bruit de la pluie battante, pour appeler mon hôte afin qu'il vienne m'ouvrir, quand ...
    ... brusquement, la porte se dégonda et tomba lourdement avec fracas dans le hall soulevant au passage une épaisse couche de poussière. La pluie tombant à torrent, ne me laissait pas le loisir de demeurer là à m'interroger sur le comment et le pourquoi... Je montais dare-dare l'escalier, me dirigeant vers ma chambre dans le but de m'y changer et réchauffer, mais je restai interdite dans l'embrasure de la porte ouverte devant la scène de cette chambre où j'avais passé la nuit, bien au chaud allonger dans ce lit moelleux, trappée des mille et une nuits, aux meubles et décor ancien digne de Versailles. La pièce qui s'ouvrait devant mes yeux n'avait plus rien de merveilleux. C'était comme si je me retrouvais dans un mauvais film d'horreur. La pluie poussée par le vent s'engouffrait par les deux hautes fenêtres aux carreaux brisés dans la pièce, se répandant sur le sol jonché de mousses, de chiures d'oiseaux, de verres, de plâtres et de pierres détachées des murs décrépis et sales, couverts eux aussi de moisissures et de toiles d’araignées. Le lit était en pièce, tout disloqué, et le matelas pourri traînait sur le sol, complètement déchiré, troué, grignoté par les rats, servant de refuge probable à toutes sortes de bestioles. Lâchant sac et sacoche, je redescendis en hâte les escaliers, découvrant la même scène cauchemardesque dans la salle à manger et la cuisine. Ce n'était pas possible. Je n'avais quand même pas hallucinée à ce point mon séjour dans ce Château. Seules les traces de ...