Ravissante ravisseuse
Datte: 15/11/2017,
Catégories:
f,
ff,
ffh,
Collègues / Travail
vacances,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... plage ! J’aime son allure, j’aime son corps. « J’adore ton ventre bien plat, je t’envie » lui dis-je. Et elle me répond « J’aimerais qu’il soit plus rond ». Je la regarde, interloquée. Elle poursuit « Oui, j’aimerais qu’il s’arrondisse, pendant environ neuf mois… ». Houla, voilà ma Julie qui me refait sa crise d’envie d’un bébé. On en avait déjà discuté, sans arriver à une conclusion satisfaisante pour nous deux. Et cela la fragilise, c’est sûr. Songeuse, elle me glisse « Un homme qui nous plaise toutes les deux, qui me saute, et qui ne saurait pas qu’il m’a fait un enfant, ça doit pouvoir se trouver, non ? ». Je reste sans voix. Je la regarde, elle me regarde, intensément, et ajoute « On peut toujours rêver, non ? ». J’ai juste le temps d’éteindre ma tablette avant de me sentir basculer dans le monde irréel qu’elle allume en moi.— Te voilà donc repartie pour un tour de manège surréaliste ? C’est quoi le thème cette fois ?— Ne sois pas aussi impatient, Lucas. Ouvrant les yeux, je nous découvre toujours allongées sur le côté, toujours aussi nues, nous faisant face. Petite nouveauté, entre nous est étendu sur le dos un corps viril. Immobile. À poil. Attrayant. Tout droit sorti de l’imagination de Julie. Le clair de lune sculptait son anatomie de sportive. Un masque d’ombre me cachant son visage, je ne sais si cet inconnu m’était connu. Peu importe, du moment qu’il m’ait laissé par la suite un souvenir ému. Elle est en effet émue. Une pause s’impose. Se pose entre nous. Je ...
... m’interpose, le temps que son émotion diffuse, se dissipe : — Dis, j’ai une idée ! Que dirais-tu si je prenais dans ton récit la place de l’inconnu ? Ce serait gag, non ? lui dis-je d’un ton enjoué.— Petit futé va, tu ne sais pas ce qui pourrait t’arriver alors. Mais tu peux toujours m’écouter comme si c’était le cas. Moi, je te raconte mon rêve comme je l’ai vécu. Seule la main de Julie touchait l’inconnu, jouant avec les boucles blondes ornant sa poitrine.— Jusque-là, cela me correspond assez bien, j’ai bien des poils blonds là où tu dis !— Arrête de m’interrompre tout le temps ! Julie invita ma main à se poser à côté de la sienne sur les mâles pectoraux, et on s’amusa à les promener de façon semblable sur sa peau, chacune se réservant la moitié de son corps, moi la gauche, côté cœur, elle la droite, côté queue…— … ? Oh, tu me dis quoi là ?— Attends… Tu es toujours pressé toi ! Laisse-moi le temps de t’expliquer le tout comme si tu y étais. Côté queue ? Car c’est bien à droite que pointe une aguichante verge au repos, joliment décalottée, souvenir probable d’une érection nocturne, spontanée et inassouvie. Nos mains se mettent à dessiner de symétriques arabesques, sur ses côtes, sur ses abdos, puis de plus en plus bas, attirées par une toison claire qui malgré sa légèreté, nous cache un peu trop deux viriles rondeurs bien gonflées. Au passage, la main de Julie en profite pour replacer dans l’axe ce qui ne l’était pas, bien aidée par une rigidité grandissante.— Pour entrer dans ...