1. LES ROUTIERS SONT SYMPAS - 14


    Datte: 22/08/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    LES ROUTIERS SONT SYMPAS … Fontaine, ta source est intarissable. Il est presque dix heures quand nous émergeons de dessous les draps... Petits baisers et petites caresses pour se souhaiter une bonne journée. - « Joseph, as-tu bien dormi ?... — Comme un bébé... Et toi ?... — Pas trop... J’ai eu un premier sommeil d’un peu plus de deux heures... J’ai fait un rêve qui m’a réveillé... Après, pas moyen de me rendormir... - - J’ai pensé à tout ce qui m’est arrivé en si peu de temps... J’ai réfléchi et j’ai pensé à mon avenir et à ce que je vais faire... — C’était un rêve ou un cauchemar ? — Un rêve... Je me voyais au bras d’un homme... Il faisait beau...On se promenait, sous des arbres, au bord d’une rivière... Devant nous, trottaient deux enfants, un petit garçon et une petite fille... C’était nos enfants... L’homme... C’était toi... — Et ton avenir, tu le vois comment ?... — Je te le dirai quand Michelle sera avec nous... — Élodie, je vais te parler franchement... Tu es une fille bien... Tu me plais... J’aimerai bien partager ta vie, mais pour le moment, je n’ai pas envie... — Moi aussi, je vais te parler franchement... Tu es un chic type, comme on dit... Tu m’as fait connaitre beaucoup de choses en si peu de temps, mais dans la vie d’un couple, il n’y a pas que le sexe, même si ça compte beaucoup... L’homme qui sera mon compagnon ou mon mari sera toujours à mes côtés, chaque jour... Je ne veux pas un homme présent que les week-end et sur les routes le reste du temps... Je ne ...
    ... veux pas vivre, en permanence, avec la peur de l’accident... Pour le moment, ce qui m’arrive est trop nouveau... Je veux attendre... Je veux profiter un peu de la vie, rattraper le temps perdu... — Moi, c’est pareil... Je veux profiter de ma liberté... Quand je voudrai me fixer, j’arrêterai de faire la route... Ce sera pour fonder une famille, être en permanence aux côtés de la femme que j’aimerai, voir grandir mes enfants... Par contre, rien nous empêche d’être amis... De vrais amis sur qui on peut compter dans les peines comme dans les joies... Élodie, veux-tu être mon amie ?... — Oui !... Bien sûr !... Tu as encore beaucoup de choses à m’apprendre... » Nous scellons cet engagement par un sincère baiser bien langoureux, profond, et long... Après avoir fait notre toilette, nous rangeons la chambre et nous allons voir si Michelle peut nous offrir un café... En chemin, nous l’apercevons venant à notre rencontre. Élodie court vers elle en levant les bras et en criant : « Youpiii !!! Ça s’arroseee !!! », se jette à son cou et lui fait claquer deux bises sur chaque joue. Très étonnée, n’y comprenant rien, Michelle me regarde avec des yeux pleins de points d’interrogation. Je ne peux que lui dire: -« Nous avons changés les draps... — Ça y est... J’ai compris... Élodie, tu es bien joyeuse... Vous vous êtes bien amusés ?... — Oui et non !... Nous nous sommes caressés... Je n’ai rien senti venir... C’était trop fort... J’ai giclé, ça a tout mouillé... Nous avons tout nettoyé... - dit ...
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