La lecture Chapitre 3
Datte: 22/08/2021,
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Dans la zone rouge,
... tissu imbibé de ma liqueur contre mes lèvres brûlantes. J’entends bien ma respiration et mes petits gémissements. Je sais bien que les sens en alerte, mon amant les perçoit autant sinon mieux que s’il me voyait. Il me mate, c’est sûr, c’est comme si ses yeux me voyaient au travers de mes odeurs, de mes soupirs, de mes halètements. J’imagine qu’il doit entendre le bruit du tissu de ma culotte contre les poils du duvet de ma chatte, car il me dit. - Tu te caresses ma douce. Je l’entends. Oui, unissons nos pulsions, laissons-les libérer la puissance qui est en nous pour une jouissance commune. Je veux te jouir, je veux te venir comme tu as envie de me venir. Caresse-toi, donne toi du plaisir, j’en ai beaucoup plus. Je n’ai pas besoin de te voir pour tout connaître de toi. De tes seins de ton ventre de tes cuisses… et de ton sexe qui est bouillant de désirs. Laisse-moi te faire l’amour faute de te baiser. Le bouquin est tombé à mes pieds, je deviens folle. Jamais on ne m’a fait l’amour sans me toucher ni me regarder sans des yeux brillants de désir. Je vais bientôt jouir, je le sens. Je ne cherche plus à me retenir. Je ferme les yeux et l’enchantement m’embrase. Je me sens aveugle mais à mon tour, les bruissements sur la soie de sa robe d’intérieur m’exhibent sa main qui accélère autour de son sexe. Je ne veux pas le voir, je veux le ressentir comme il me ressent. Un doigt joue avec mon clitoris, un autre s’insinue en moi. Il me pénètre, sa bite s’enfonce lentement. Mes chairs ...
... chauffées à blanc le happent, l’engloutissent. Je sens chaque millimètre de sa progression. Ça y est, il bute au fond, marque un temps d’arrêt. Tout mon corps se crispe dans l’attente. L’attente de recevoir sa semence, l’attente de la jouissance. Je ne respire plus, tous mes muscles bandés vers lui, vers son odeur, maintenant plus forte, plus virile. - Plus fort, Monsieur, plus loin… Je n’ai plus aucun sens de la réalité, je plane alors que mon orgasme se confond à ses gémissements quand son sperme vient envahir ma vulve. Je me laisse aller, fécondée, heureuse, épanouie. Je coule entre mes jambes, jamais je n’ai ressenti une telle excitation. Jamais. Il me faut quelques minutes pour refaire surface. Ma culotte est roulée sur mes cuisses, mes jambes impudiquement écartées. J’ai encore une main qui caresse mon sein. Je n’ose pas ouvrir les yeux. Peur de voir la réalité crue. Comprendre que tout cela n’est pas réel. Que cet homme dont je venais de partager la jouissance s’était évanoui dans l’espace. Il a pénétré mon âme. Je suis encore plus nue… je lui ai exhibé mon dedans, mes cellules mes os, mon sang. Il m’a tout pris, je lui deviens familière. Pourtant il est resté loin de moi et je l’ai vraiment senti en moi ! Quand mes yeux s’ouvrent, je le trouve affalé sur son fauteuil, les bras pendants de chaque côté de son corps. Il a l’air endormi, sa respiration est régulière et profonde. Il est beau. La ceinture de sa veste d’intérieur est dénouée, ouverte. Son sexe en demi érection ...