Le sot de l'ange
Datte: 22/08/2021,
Catégories:
fh,
frousses,
gymnastiqu,
amour,
strip,
pénétratio,
hdanus,
humour,
... souhaitais. Apparaît sur son écran une jeune et très jolie brunette, toute seule, toute nue, étendue sur des draps bien propres, livrée totalement à elle-même et à ses caprices libidineux. Un duo de mains s’active efficacement en des lieux moelleux. Leurs doigts s’agitent, les uns tournoyant en surface, d’autres s’enfonçant en profondeur. Les effets ne sont pas feints. Pointes de seins dressées, spasmes sporadiques tourmentant un ventre contracté, resserrements fugaces des cuisses dans un élan protecteur. Miracle : Marcel ressent comme un timide éveil dans sa paume en pleine action. Redoublement de ses efforts au son des gémissements incontrôlés de la jeunette. Pas de résultat notable chez lui. Volume et consistance restent très décevants. Marcel halète, frénétiquement. Je vois que la belle ne va pas tarder à lancer un puissant cri d’espoir. Je sens que Marcel s’apprête à lâcher un braillement de désespoir. Un dénouement sidéral pour la jouvencelle approche. Le dénuement moral de Marcel est proche. Je dois faire quelque chose pour éviter le désastre psychique. D’un coup d’aile, je me précipite dans la pièce d’à côté. D’une pointe d’aile, j’enfonce le boutonReset du routeur Wifi. Dans le salon, tout se fige. L’image sur l’écran, le regard de Marcel, sa respiration, sa main droite. Mais pas ce qu’elle tient, qui se racrapote sur le petit peu obtenu de haute lutte. — Putain de bordel de merde ! C’est quoi ce binz ! Coup de poing sur le clavier, claque sur l’écran, remuage de ...
... souris. Rien n’y fait. Coup d’œil sur la barre des tâches. Plus de réseau Wifi. Là, Marcel comprend qu’il doit se bouger.« Enfin ! » me dis-je. D’un bond, il s’arrache de sa chaise. Mais d’un seul bond seulement, car c’était sans compter avec le pantalon de pyjama rabattu sur ses chevilles. L’élastique joue son office. Un pied est stoppé net dans sa course. La bedaine, elle, continue sur sa lancée. La tête aussi. Je suis là pour éviter que sa tempe ne se fracasse sur le coin en verre de la table. Mais je ne peux empêcher son nez de se prendre de face l’arrête d’une chaise. Éructations, rugissements, redressement pathétique de la bête agonisante, libération d’un pied, l’autre traînant le pantalon coupable sur le chemin vers le routeur qui est en train de se réinitialiser tout seul comme un grand. Le nez pisse le sang sur la moquette. Détour par la salle de bain pour s’enfoncer une mèche hémostatique dans chaque narine. Et le revoilà se ruant vers son ordi. Quel tableau ! En haut, un pif tuméfié d’où sortent à moitié deux cotons inondés de sang. Le milieu, ventripotent, adipeux, mettant à l’ombre le motif de tous ses déboires. Le bas, où traîne toujours par terre une jambe de pantalon qui étale le sang partout sur son passage. Relance de l’ordi. Tentative d’ouverture de son site préféré. Blocage. J’ai profité de son absence prolongée requise par l’urgence médicale pour subrepticement activer le contrôle parental. Incompréhension complète de sa part. La paranoïa s’installe. Il ...